Archives Mensuelles: octobre 2012

Ligue 1 : les stats marquantes de la 10e journée


Il faisait froid, voire très froid, mais, pourtant, les attaquants de Ligue 1 avaient l’air bien chauds lors de cette 10e journée de championnat. Avec 28 buts inscrits en 8 rencontres disputées, la moyenne s’établit à 3,5 réalisations par match. Il s’agit de la plus élevée depuis le début de la saison 2012/2013. A titre de comparaison, la moyenne depuis le début de l’année est de 2,63 pions par rencontre.

Pour illustrer à quel point les oppositions de vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 octobre 2012 ont été prolifiques, il suffit de dire que la moitié d’entre elles s’est soldée avec au moins 4 ballons au fond des filets. Avec, en point d’orgue, FC Lorient (FCL) – AC Ajaccio (ACA), match au cours duquel 8 buts ont été marqués. C’est, pour l’instant, la rencontre la plus riche en la matière depuis le début de la saison.

Des séries en cours… d’autres qui s’achèvent

Du côté des performances collectives, il faut, dans un premier temps, noter la bonne série du SC Bastia qui, en s’imposant face à Bordeaux dimanche (3-1), enregistre son 4e match consécutif sans perdre. C’est la plus longue suite d’invincibilité pour les Bastiais cette saison. Elle a d’autant plus de valeur qu’elle permet aux Corses de mettre fin à une autre série : celle du FC Girondins de Bordeaux (FCGB) qui n’avait plus perdu en Ligue 1 depuis le 8 avril 2012.

L’AS Saint-Étienne (ASSE) engrange sa 4e victoire de l’année (2-0 contre Rennes). A chaque fois, les Stéphanois n’ont pas pris le moindre but. Il s’agit également de la 3e fois, de suite, que les ouailles de Christophe Galtier ne prenne aucun pion dans leur stade de Geoffroy Guichard. Par ailleurs, les Verts sont parvenus à enchaîner une 5e rencontre sans perdre en Ligue 1 cette saison. C’est leur plus longue série d’invincibilité depuis début 2012.

Cap au Sud où, depuis son retour en Ligue 1, le Montpellier Hérault Sporting Club (MHSC) a battu l’OGC Nice 6 fois en 7 oppositions. Le succès de samedi (3-1) est même le 3e consécutif pour les Héraultais. Au total le MHSC totalise 8 victoires en 14 matchs joués à domicile contre les Aiglons.

La Corse marque en double

Jetons un coup d’œil sur les performances individuelles avec, en guest-star, Zlatan Ibrahimovic. L’avant-centre du Paris Saint-Germain (PSG) a inscrit son 10e but de la saison, samedi au Stade Marcel Picot de Nancy (0-1). Il devient ainsi le premier joueur à réaliser le tour de force de totaliser 10 réalisations en 10 journées depuis Karim Benzema en 2007/2008.

Il a fait mal au FCGB : Florian Thauvin du SC Bastia a marqué ses 2 premiers but – et donc son premier doublé – en Ligue 1, dimanche contre les Girondins. Une belle performance car le jeune attaquant corse n’a réussi que 2 frappes cadrées pendant la rencontre. Mieux, derrière l’inamovible Jérôme Rothen (51), il est le 2e Bastiais à avoir joué le plus grand nombre de ballons pendant la partie (49).

On reste en Corse, mais un peu plus au Sud cette fois : à Ajaccio où, la aussi, un joueur est parvenu à marquer son premier doublé en Ligue 1. Il s’agit d’Eduardo qui a planté 2 fois en 5 minutes sur le terrain de Lorient (4-4). Le Brésilien n’a tenté sa chance qu’à 2 reprises au cours du match. Et il a donc fait mouche à chaque fois ! Une belle réussite pour un joueur qui restait sur 11 frappes manquées lors de ces précédentes rencontres.

Top and the Flop (épisode 10)


Dehors il fait froid, c’est la crise et tu n’as même plus les moyens de te payer l’équipe, pas de soucie, ton Top and the Flop et là comme chaque lundi après chaque journées de championnat pour te faire revivre en cinq minutes les moments forts du week-end à travers les tops, les flops et quelques bonus.

Montpellier réagit
On les pensaient retomber dans leurs travers post-titre après une défaite (1-2) en toute fin de match face aux Grecques de l’Olympiacos, mais c’est de la plus belle des manières que les Montpelliérains ont réagit trois jours plus tard face à L’OGC Nice. Trois buts lors de la deuxième mi-temps signée Camara (54ème), Utaka (64ème) et pour conclure le festival, un but du malheureux Civelli (87ème) contre son camp. Les niçois auront beau sauver l’honneur en toute fin de match grâce à Cvitanichà la 92 ème sur pénalty, samedi soir les Héraultais on enfin renouer avec la victoire à la Mosson et pour eux, ça n’a pas de prix.

Test réussi pour Nantes.
Voilà longtemps que les canaris avaient oublié ce que c’était d’être en haut d’un tableau quand bien même de ligue 2. Bien dans l’ombre des supposées grosses écuries de ligue 2 les Nantais avancent sans faire de bruit, mais bien décidé à retrouver l’élite à la fin de la saison. Opposé ce week-end à l’ogre monégasque, les canaris n’on pas mis longtemps à faire leur nid dans le camp Princier, deux buts du Serbe Djordjevic, le temps pour eux de grimper à la deuxième place du classement en attendant peut être, le printemps pour s’envoler vers la ligue 1.

Le Barça est toujours là.
Gardiola parti, beaucoup ne donnait pas cher du club Catalan cette saison. Mais après neuf journées de championnat et autant de matchs sans défaite, force est de constater que ce Barça là est dans les temps de passage d’un champion en puissance. Et puisque rien n’arrête la boulimie de victoires et de buts Blaugrana, Messi et ses potes sont allés donner une leçon de football aux malheureux joueurs du Rayo Vallecano.
Score final 5-0 et une balade qui dure depuis bientôt quatre saisons….

Un millésime qui tourne au vinaigre.
En début de saison, la plupart des observateurs s’accordaient pour dire que le château Gillot 2012/2013 avait fière allure, vif avec Trémoulinas et Gouffran, charpenté avec Planus et Henrique , une pointe de Folie avec Obraniak, tout était réunie pour délecter le public Bordelais.
Oui, mais voilà ça c’était en début de saison et même si c’est loin d’être la crise dans la Bordelais, le château Gillot ne cesse de décevoir. Un nul face aux Portugais du Maritimo (1-1), une défaite dimanche (1-3)face à Bastia qui met fin une invincibilité de seize matchs, les girondins doivent vite se ressaisir, s’ils ne veulent pas se retrouver très vite avec une méchante gueule de bois.

Monsieur Clattenburg voit rouge.
Mark Clattenburg, ce nom ne vous dit surement rien. Mais pourtant vous le connaissez! C’était l’arbitre de Chelsea-Manchester United hier. Et on peut dire qu’il était loin d’être en grande forme. 2 expulsions assez sévères côté Blues avec Torres et Ivanovic et le 3ème but non valable de Hernandez. D’habitude on relative sur les mauvaises décisions arbitrales, chez Football Anatomy nous n’avons pas pour habitude de critiquer l’arbitrage cela fait partie du jeu. Mais nous apprenons via le club de Chelsea qu’une plainte a été déposé à l’encontre de Mark Clattenburg pour avoir adopté «un langage inapproprié» voir à «caractère raciste» vis-à-vis de certains de ses joueurs. Une affaire qui n’a pas fini de faire du bruit du côté de l’outre-Manche.

Valencia rame
Début de championnat compliqué pour Valencia avec des résultats mitigé. Dû en grande partie à un mauvais bilan à l’extérieur avec 4 défaites en 5 matchs. La dernière s’est passée hier sur le terrain du Bétis Séville. Difficile donc de prétendre au haut du tableau quand l’équipe voyage aussi mal. Les coéquipiers de Abdil Rami devraient s’inspirer notamment de leurs matchs en Champions League pour remédier à ce problème (victoire mardi dernier 3-0 sur le terrain du BATE Borisov).

Ton bonus est là tout chaud en dessous de cette phrase, il t’attend!

Et si le VAFC créait la surprise ?


Valenciennes est une équipe qui joue bien au ballon on le voit chaque week-end. Surnommé par les médias nationaux « le Barcelone Français », surnom venu surtout de l’époque ou l’entraineur actuel de la Real Sociedad, Philippe Montanier avait mis les pieds dans le nord et mis en place son fameux 4-3-3.  Et malgré sa défaite hier sur le terrain de Lille les Valenciennois réalisent un début de saison très correcte pointant à la 6ème place de ligue 1, au bout de 10 journées. Mais est-ce que cette série de bons résultats peut durer ?

Une philosophie de jeu.

Valenciennes n’est pas une équipe avec de gros moyens dans le championnat de France ça on le sait tous. Mais quand une équipe n’a pas les moyens de lutter financièrement contre les grosses écuries comme Lyon, Paris, Lille… Que lui doit-elle faire pour assurer durablement et « confortablement » sa survie dans l’élite du football Français. Et bien essayer de produire du jeu, vous allez me dire que « produire du jeu » est notion qui reste difficilement définissable. C’est pour cela que nous allons prendre pour acquis que le fait de produire du jeu est une action qui consiste à agir sur le jeu au lieu de le subir. Cette notion mise en place parlons tactique, en effet depuis l’arrivée dans le nord de Philippe Montanier en 2009 les Valenciennois adoptent une nouvelle approche de jeu  de celle d’Antoine Kombuaré (l’entraineur précédent) c’est-à-dire jouer en 4-3-3 avec des phases de jeu en triangle pour remonter le ballon rapidement.  Attention contrairement à une équipe célèbre arborant le 4-3-3, celui-là n’a pas forcément pour base une forte possession de balle comme le prouve les stats de possession de VA les années précédentes qui sont plutôt équilibré avec 50%. Ici seul la rapidité compte, le latérale gauche à la balle il monte rapidement face à la l’adversaire venant pour le presser, il passe au milieu relayeur gauche qui tout de suite va transmettre le ballon au milieu offensif gauche afin d’amener de la percussion et donc une occasion de but. Et ainsi de suite selon le placement de l’adversaire et des différends éléments de l’équipe sur le terrain.  Après le départ de Montanier en 2011, Daniel Sanchez  pris les rênes de l’équipe et qui après un début difficile avec pourtant les mêmes dispositions tactiques, arriva tout de même à arracher son maintien à la dernière journée. Rappelons que depuis 2 saisons valenciennes arrache son maintien à la dernière journée.  Et oui avoir une philosophie de jeu est un des préceptes pour s’en sortir, mais ensuite il faut avoir les joueurs pour l’exécuter sur le terrain et c’est moins évident.


Un effectif de meilleur niveau.

Cette équipe de Valenciennes possède un effectif plutôt correct pour la ligue 1 avec de bons joueurs d’expérience comme Gaël Danic qui possède un des meilleurs pieds gauches de la ligue 1, Gregory Pujol chaque année buteur qui plante tout de même quelques  buts, David Ducourtioux défenseur polyvalent utilisé cette année dans le rôle de milieu récupérateur et qui est sans doute un des joueurs les plus sous-cotés du championnat, rajoutons à cette liste Rudy Mater,  Foued Kadir, le jeune milieu offensif droit Mathieu Dossevi qui donne pour l’instant l’impression d’être bien meilleur que son frère Thomas et Nicolas Penneteau allias le gardien du pauvre capable du meilleur comme du pire. Tout ce petit groupe prouve que cet effectif était de qualité, mais jusque présent souffrais d’un nombre de joueurs de niveau correct limité et surtout d’une défense déficiente avec plus de 50 buts encaissés la saison dernière.  Mais depuis cette année à ce mélange de bons joueurs d’expérience nous pouvons rajouter quelques bons jeunes joueurs dans le secteur défensif comme Nicolas Isimat-Mirin le défenseur central de 20 ans et qui au vu de son début de saison semble promis à un bel avenir tout, ajoutons Loris Néry arrière gauche lui aussi auteur d’un bon début de championnat. Devant nous pouvons rajouter quelques renforts et Vincent Aboubakar. Mais aussi un des joueurs qui est un des principaux artisans du bon début de saison de Valenciennes le nouvel arrivant d’Auxerre Anthony Le Tallec et qui à 26 ans et qui peut-être enfin  confirme les attentes que l’on eût de lui depuis le début de sa carrière avec un début de saison plus que correct comptant 5 buts en 6 matchs. Ce mélange de jeunes joueurs montant et de recrue comme Le Tallec était sans doute un des facteurs qui manquait à Valenciennes pour réaliser une saison loin de la zone de relégation.


Un point après 10 matchs.

Au bout de 10 matchs, Valenciennes comptabilise 4 victoires, 3 nuls et 3 défaites. Mais il est plus intéressant de bien décomposer ces résultats, a domicile Valenciennes est intraitable avec 3 victoires, dont une référence contre Marseille et 2 matchs nuls. Le bilan à l’extérieur est beaucoup plus mitigé avec 1 seule victoire pour 1 nul et 3 défaites. Il suffirait donc de garder la forme actuelle à domicile et de faire un peu mieux à l’extérieur pour réussir à se maintenir à cette place jusque-là fin du championnat. Sachant que Valenciennes a déjà affronté pour le moment quelques cadors du championnat comme Lyon à l’extérieur (défaite 3-2), Bordeaux (nul 0-0) et Marseille (victoire 4-1) à domicile. Il est donc possible que Valenciennes continuent son petit bonhomme de chemin dans le haut de tableau minimum jusque-là trêve. Après il faudra comme toujours un peu de chance dans les résultats des matchs et surtout éviter les blessures, car le banc de Valenciennes n’est pas d’une grande profondeur dans le secteur défensif.

Le match de Lille.

Revenons sur le match les opposants à Lille hier, match qui c’est mal déroulé pour VA. Puisqu’aux finales ses derniers s’inclinent 2-1. Match mal débuté au but d’une à cause d’un cafouillage sur la ligne de but et c’est un CSC de Gaëtan Bong. Dans le jeu Valenciennes ne montrait aucune intention sans doute émoussée de l’ouverture du score prématuré. Et les affaires ne se sont guère arrangées par la suite après le pétage de plomb de Carlos Sanchez qui se fait expulser à la 30 ème. Payet double la mise pour les Lillois à la 41ème. Ensuite jusque la 70ème  et le but d’Anthony Le Tallec sur un ballon récupéré par Danic après une boulette de Basa, quelques offensives Lilloise mais pas grand-chose à se mettre sous la dent côté VA. Après ce but de Le Tallec les Valenciennois ont tenté d’égalisé sans succès jusque-là fin du match malgré quelque occasion intéressante et les rentré de Pujol et de Aboubakar. Sans ce but d’entrée de jeu le match aurait tout autre pour les Valenciennois. Qui tentera de faire beaucoup mieux la semaine prochaine à domicile contre Sochaux.

Cette saison le VAFC avec un effectif amélioré par rapport à la saison dernière, peut espérer un bon classement en ligue 1 ou du moins se maintenir tranquillement en ligue 1 leur salut dans le haut du tableau se jouera contre des équipes comme Montpellier, Rennes ou Saint-Etienne. Et avec un léger mieux à l’extérieur la meilleure attaque actuelle de ligue 1 pourrait bien passer une bonne saison.

Ligue 1 : les stats marquantes de la 9e journée


Cette 9e journée de la saison 2012-2013 de Ligue 1 aura été marquée par le manque de réussite des attaquants du championnat. Du point de vue des statistiques en tout cas. Car avec 24 frappes par rencontre, en moyenne, on se situe un peu au-dessus de ce qui est observé depuis le début de la saison (23 tirs par match), mais pourtant, ça coince au niveau de la réalisation. En effet, 2,30 buts ont été inscrits, en moyenne, au cours de chacune des 10 oppositions de cette journée, alors que la moyenne de la saison s’élève, pour le moment, à 2,56 pions par rencontre.

Voilà pour la vision d’ensemble. Mais en se penchant d’un peu plus près sur les statistiques, on se rend compte que ces tendances ne sont pas uniformes et que quelques équipes tirent le championnat vers le haut, offensivement parlant. Il s’agit notamment du Valenciennes Football Club (VAFC). Avec 19 buts marqués depuis le début de la saison (2,11 par journée), l’équipe nordiste prend la tête du classement des attaques grâce à son net succès devant le FC Lorient (6-1). Le club n’avait pas inscrit 6 buts dans une même rencontre de Ligue 1 depuis le 24 février 1980 et une victoire (6-3) au Vélodrome contre l’Olympique de Marseille (OM). Pour retrouver les traces d’une telle performance à domicile, il faut remonter au 3 août 1977 et une victoire face à l’ESTAC (6-1).

Autre formation à avoir allègrement fait trembler les filets adverses ce week-end : Toulouse Football Club (TFC). Leur nette victoire sur les terres d’Evian-Thonon-Gaillard (0-4), samedi 20 octobre 2012, permet aux Haut-Garonnais d’obtenir leur premier succès par 4 buts d’écart, en Ligue 1, à l’extérieur depuis le 27 juillet 1983 (1-5 sur le terrain du Stade Rennais Football Club).

Après un début de saison chaotique, le SRFC semble remonter la pente. Les Bretons ont obtenu leur 3e succès consécutif face au Montpellier Hérault Sporting Club (MHSC) samedi 20 octobre 2012 (2-1). L’équipe de Frédéric Antonetti n’était pas parvenue à enchaîner 7 rencontres en marquant au moins un but depuis plus de 18 mois et une série de 7 rencontres entre le 15 janvier et le 5 mars 2011.

Cap à l’Est où l’ES Troyes Aube-Champagne (ESTAC) a engrangé son 1e succès de la saison, dimanche 21 octobre 2012 contre l’OM (1-0). Les Troyens n’avaient pas réussi à venir à bout des Marseillais depuis le 26 janvier 2002 et une victoire à domicile (1-0).

Gameiro prêt à Zlataner à son tour

On parle beaucoup de Zlatan Ibrahimovic et des vertus de son efficacité pour le secteur offensif du PSG. Mais, sans faire beaucoup de bruit, un de ses compères, Kevin Gameiro, affiche lui aussi de très belles performances en la matière. En inscrivant le 3e but de sa saison, samedi 20 octobre 2012, lors de la victoire parisienne contre Reims (1-0), l’ancien Lorientais atteint une fréquence d’une réalisation toutes les 89 minutes (3 buts pour 266 minutes sur le terrain). A titre de comparaison, Ibrahimovic en est, lui, à 1 but toutes les 80 minutes.

D’autres attaquants se sont illustrés lors de cette 9e journée du championnat 2012-2013 de Ligue 1. Vincent Aboubakar en particulier. L’avant-centre du VAFC a réalisé son 1er doublé de l’année lors de la victoire des Nordiste contre Lorient (6-1). Il s’agit de ses 8e et 9e buts en Ligue 1, sous le maillot valenciennois. Tous ont été inscrits à domicile.

Enfin, un petit mot sur Benjamin Nivet pour finir. Le joueur troyen a offert la 1e victoire de la saison à son club en marquant à la 88e minute pour sa 250e apparition en Ligue 1. C’est sa 2e réalisation de la saison et sa 34e parmi l’élite française. Avec 2 buts et 1 passe décisive depuis le début de la saison, il est impliqué dans le tiers des réalisations de l’ESTAC depuis la 1e journée du championnat 2012-2013.

Top and the Flop (épisode 9)



La trêve internationale nous avait presque fait oublier ce petit bonheur, celui du week-end de championnat où la température grimpe soudainement, où parfois plus rien n’a d’importance sinon le résultat de son équipe préférer, celle dont on affiche ses couleurs fièrement.

Football Anatomy revient avec son « Top and the Flop » des quatre coins des terrains et te sert toute cette ferveur dans son condensé du lundi.

Let’s go !!

Jeu, set et match…
Christian Gourcuff avait prévenu ses joueurs avant de se déplacer au stade du Hainaut, il avait raison. Auteur d’un début de match honorable malgré deux buts pris rapidement les merlus ne pensaient sûrement pas tomber sur une équipe de Valencienne aussi joueuse.

Deux expulsions plus tard, dont une discutable, mais bon passons, les Bretons sont repartis du nord avec une méchante gueule de bois, un score fleuve 6 buts à 1, qui permet à V.A de soigner sont goal-average, mais surtout d’être la première attaque de ligue 1.

Toulouse Tout shuss
On continue avec les volées en plus particulièrement celle que Toulouse a infligée à Evian. Sans Ben Yedder privé d’équipe première après sa virer nocturne avec les espoirs, le TFC est allé ce balader sur les contreforts alpins. Victoire 4-0, avec le doublé d’un revenant qui a troqué ses dreads pour une coupe profilée, en l’occurrence Emmanuel Rivière, qui se paye le luxe de planter ses deux buts en 5 minutes.

La relève attendra
Quand la Juventus décide de faire comprendre à tout le monde quelle n’est pas encore prête à céder son trône, elle le fait savoir et de la plus belle des manières. Aux Napolitains venus dans l’idée de faire cesser l’invincibilité de la vieille dame, l’équipe turinoise lui répondit par deux buts en trois minutes signés Caceres et Pogba. Efficace pour laisser son principal rival à 3 points et bien faire comprendre aux autres qu’il faudra encore compter sur elle pour le « scudetto ».

Jourdren fait banquette
À Montpellier comme ailleurs, on a beau avoir été le gardien titulaire de l’équipe championne de France, on ne peut pas critiquer les choix tactiques de son entraineur.
Pour cet écart après la défaite 3-2 face à Evian, Geoffrey Jourdren a donc redécouvert ce que c’était de cirer le banc et à dû laisser sa place a Laurent Pionnier.
Un changement qui n’a pas changé grand-chose, le club héraultais s’inclinant 2 buts à 1 face à Rennes.

Les tensions gâchent la fête.
Saurait dut être la fête du football corse, l’opposition entre Ajaccio et Bastia pour la première fois parmi l’élite depuis 2005, oui, mais voilà la fête fut malheureusement gâchée.
Des échauffourées dès la veille du match dans les rues d’Ajaccio nécessitant l’intervention des CRS, un match nul 0-0, une bagarre générale entre joueurs où deux cartons rouges serons sortie, Cavalli pour l’ACA et Angoula pour le Sporting, saupoudrer de plusieurs incidents dans les tribunes, quel dommage….

L’OM le tube de l’été qui tourne mal.
Après avoir un parcours sans faute au bout de six journées avec 6 victoires. L’OM tel le tube de l’été ce démode progressivement. Ses trois derniers résultats le prouvent. Une correction à Valenciennes, un nul contre Paris et hier soir une défaite contre la lanterne rouge Troyes (franchement qui ne l’avait pas vu venir???). Espérons au moins pour eux que cette série ne soit pas signe d’une descente aux enfers que certains chanteurs connaissent  en suivant la ligne blanche.


Cette semaine je vous propose un but signé Alvaro Recoba l’ancien joueur de l’Inter!

Et pour finir comme d’habitude votre top but de la semaine passé!

Le calvaire et la libération.


On ne donnait pas cher des chances françaises au lendemain la triste défaite contre le Japon. Face aux Bleus, ceux que l’on a coutume de considérer comme la plus grande équipe du monde : la Roja, subtil mélange entre l’effectif de deux des meilleures équipes du monde. Les statistiques n’étaient pas en faveur des Français qui restait de plus sur une défaite peu glorieuse en quart de l’Euro. En connaissance de cause, Deschamps avait fait son choix : mettre en place une équipe défensive, rigoureuse, combative mais qui attendrait le miracle pour s’imposer. Résultat, il n’aura pas fallu trente minutes aux Espagnols pour ouvrir la marque après avoir confisqué le ballon à des Bleus bien tendres.

Errements défensifs et volonté de perdre la balle.

Il faut en parler de ce but, l’analyser, le décrypter. Parce que tout porte à croire que l’ouverture du score n’aurait pas dû arriver si tôt, car en face l’Espagne est avant tout une équipe dangereuse dans le jeu mais beaucoup moins sur coup de pied arrêté. Le danger paraissait unique : Sergio Ramos. Alors évidemment, on met au marquage le robuste Sakho, capable de le bousculer dans les airs. Oui, sans doute, mais à condition qu’il arrive à temps sur le ballon, et qu’il ne se fasse pas manger comme un Bleuet par un écran de Busquets. Le poteau nous sauve sur la tête de Ramos, pour mieux nous faire voir combien notre défense n’est pas rentrée dans son match. Tout le monde se regarde, personne n’y va vraiment et on oublie totalement le marquage. Il faudra que Lloris hurle pour que Sakho se rappelle de l’existence du défenseur espagnol, seul à quelques mètres du but. Trop tard.

Puisque j’en suis à accabler la défense sur cette première période, il faut voir que l’ensemble de l’équipe n’a pas pris la mesure de l’évènement sur cette mi-temps au moins. Les espagnols ont beaucoup utilisés l’aile gauche, preuve que Menez est bien incapable de se sacrifier pour défendre. Et lorsqu’il tombe sur un Jordi Alba intenable, l’équipe prend l’eau et surtout Debuchy. Ce dernier n’a pas cessé de se faire déborder, complètement dépassé par les offensives répétées du jeune latéral barcelonais. Et Koscielny a couvert, inlassablement et bien maladroitement. Jusqu’à cette faute qui paraissait inévitable. Penalty. Là le match parait plié tant l’équipe est incapable de produire du jeu et tant Fabregas semble sûr de lui. Mais Lloris était là. Il prouve qu’il est un grand gardien, bien loin de sa prestation japonaise. Il a rassuré, et puis il a été décisif. Les grands joueurs dans les grands matchs, voila de quel monde il est.

Puis la mi-temps est venu calmer notre agacement grandissant. Là c’est le moment où on rumine sur notre sélection de bras cassés. Sur un milieu de terrain inexistant, avec un Gonalons ridicule dans la transmission du ballon, et un Cabaye que je ne saurais trop juger puisqu’il a été tout bonnement invisible sur la période. Je pense à ce moment que l’on battait un record de transmissions ratés, rien ne passait. Là on s’affole presque pour l’avenir du football français car rien ne va, les Bleuets et les Bleus, même combat. Puis le discours de Deschamps change la donne et le visage des Bleus.

A mort le 4-3-3, place au 4-2-3-1.

Après quelques minutes d’observations, le second acte prend son envol. Le sélectionneur français se risque (enfin) à faire bouger son collectif. Gonalons, bien décevant ce soir, cède sa place à Valbuena. Clairement, ce joueur n’est pas un génie, mais il a le sens du jeu et affiche une réelle motivation. Ca nous change ! Et là, le bloc français remonte, trouve les espaces, et commence à jouer au football. Ribery s’enflamme, montre enfin un visage qui ressemble un peu plus à celui que l’on peut voir lorsqu’il joue outre-Rhin. Il dynamise le jeu, et offre beaucoup de ballons à Benzema. Et ce dernier n’en fait pas grand chose, malheureusement.

Là c’est le moment où je me demande qui a bien pu l’appeler Benzegoal un jour, et qu’est ce qui fait qu’un joueur si brillant à Madrid est incapable d’être un vrai attaquant avec nous ? Alors on va me dire, oui, mais il pèse sur l’attaque à défaut de marquer. Sauf que justement, il est le seul en position de le marquer, et il faudrait qu’il s’attèle du coup un peu plus à cette tâche. Parce que quand on décide de le faire jouer avec un attaquant à ses côtés, il est incapable de lui faire une passe. Là, seul en pointe, il est incapable de marquer. A quoi sert-il ? Sans doute est-il un véritable leader technique, mais on attend plus de lui, il doit se montrer à la hauteur y compris sous le maillot bleu. Au moins, il s’est montré volontaire et généreux dans l’effort. C’est moindre mal.

L’aile gauche française s’est montré très satisfaisante. D’abord, parce qu’Evra a enfin tenu son rang à la fois défensivement et sur ses montées, et puis parce que Ribery a mis le feu. Sans arrêt. Un fait de jeu qui est passé relativement inaperçu, c’est la sortie d’Arbeloa qui jusque là avait contenu Kaizer Franck. Juanfran a souffert, énormément, jusqu’à nous offrir le ballon de contre à la dernière minute. Ce fait de jeu a libéré notre attaque. Deschamps rééquilibrait son effectif en sortant Menez, jamais dans son match hier, pour offrir du temps de jeu à Moussa Sissoko. L’équipe a pris une toute autre dimension. Il a bien mieux contenu Jordi Alba, et l’équipe a récupéré les ballons beaucoup plus haut. Les espagnols étaient étonnamment fébrile dans le jeu, ils ne créaient plus grand chose et se montraient maladroits un peu partout.

Là les Bleus se sont mis à pousser. A l’image de Blaise Matuidi, impressionnant dans la récupération. Les actions s’enchainent. Menez est trop court, Benzema rate un but à sa portée, Sissoko dévisse. Et puis on se dit qu’on retiendra une équipe un peu mieux mais que le score en restera là. Que les Français n’auront pas su profiter de la suffisance des joueurs de la Roja. Trois minutes d’arrêts de jeu, corner à la 93ème. L’arbitre va siffler, l’EdF s’incline donc avec mérite. Mais non, il laisse le contre se poursuivre. Juanfran, un peu audacieux sur le coup, se fait reprendre par Evra, Sissoko chevauche le terrain et met sur orbite Ribery. Le Munichois fait le bon geste, et centre sur un Olivier Giroud qui s’est démarqué. A la réception, il est seul, le coup est parfait. Juste dans le tempo. Imparable. La France égalisé sur le gong, et s’offre un point somme toute plus que mérité

Et si on commençait par la seconde période ?

Alors oui, le bilan voudrait que l’on retienne surtout la seconde période. Celle d’un maillot bleu porté avec talent et audace, celle d’une combativité retrouvée, celle d’une Espagne à court de souffle et moins dominatrice. Mais pour cela il faudra que les Bleus gomment les difficultés de la première mi-temps. Qu’ils soient capables d’aller plus vite, plus tôt et qu’ils n’arrivent plus face à l’Espagne avec la tête basse et l’envie d’un 0-0. Il faut les provoquer, aller les presser, être assez rugueux et vif. La première mi-temps est un stéréotype de l’équipe venu pour le nul, bien ordonné, mécanique. Mais sans aucune passion. Ca transpire la vidéo, les calculs savants et les préjugés sur des joueurs soient disant imbattables. Oublions la première période. Commençons par la deuxième. Celle de l’émancipation, du plaisir, du jeu. Celle de potentiels qui s’animent, qui compensent leur déficit technique par une envie débordante. Ne gardons que le principal. L’équipe de France a joué au football, et plutôt bien même. L’équipe dispose de joueurs indéniablement talentueux, pour certains encore très jeunes. Pour tout cela hier, le football français a redoré son blason. Au moins un peu.

Ligue 1 : les stats marquantes de la 8e journée


A l’image du « Classico », la 8e journée de Ligue 1 de cette saison 2012/2013 a été plutôt prolifique. Avec une moyenne de 3,30 buts par rencontre (33 buts au total), elle se situe bien au-dessus des 2,59 pions par match comptés jusqu’alors. Ce total représente, pour le moment, le record de la saison.

Retour à la confrontation entre l’Olympique de Marseille (OM) et le Paris Saint-Germain (PSG) au cours de laquelle 2 joueurs ont inscrit un doublé. Pour Zlatan Ibrahimovic, il s’agit du 4e en 7 matchs de Ligue 1. L’attaquant suédois conforte ainsi sa place de leader du classement des buteurs avec 9 réalisations. Autre doublé, celui de son homologue marseillais André-Pierre Gignac. C’est la première fois qu’un joueur de l’OM plante 2 fois dans un même match contre le PSG depuis le doublé de Patrick Cubaynes le 26 novembre 1986 (victoire de l’OM 4-0).

Pour les autres performances collectives, allons jeter un œil au Stade de Reims. Le club enregistre sa 4e victoire consécutive à domicile cette saison et son 6e match de rang sans défaite (4 victoires et 2 nuls). Mieux : sur cette période, le promu a réussi à inscrire 9 buts au stade Auguste Delaune. Ce qui en fait la meilleure attaque de Ligue 1 à domicile cette année. A égalité avec l’Olympique Lyonnais (OL) et l’AS Saint-Étienne (ASSE).

Grâce à son succès face au Montpellier Hérault SC (MHSC), Evian-Thonon-Gaillard (ETG) enchaîne une 3e opposition face au club héraultais sans perdre (2 victoire et un nul). Au cours de ces 3 confrontations l’équipe savoyarde a marqué 9 buts. A noter également que lorsque ces 2 équipes s’affrontent, 5 buts sont inscrits, en moyenne, lors de chaque match (15 buts au total).

Voyage express vers le Nord de la France. Destination Lille où le LOSC est parvenu à obtenir sa première victoire depuis la 1e journée de la saison. C’est même le premier succès pour le club depuis qu’il joue dans son Grand Stade Lille Métropole. Par ailleurs, pour la 7e fois en 8 journées, l’équipe de Rudi Garcia a réussi plus de 80% de ses passes.

Multiplication des buts

Du côté des performances individuelles, il faut avant tout noter les 3 buts de Saber Khlifa. L’avant-centre tunisien de l’ETG a marqué le premier « coup du chapeau » de cette saison 2012/2013 en Ligue 1. Après seulement 8 journées, il bat son record, de 4 buts, établi en 2011/2012.

On descend d’un niveau avec le doublé de Brandao qui a permis à l’ASSE de s’imposer largement contre l’AS Nancy Lorraine (4-0). C’est la première fois que l’avant-centre brésilien inscrit 2 buts dans un même match en Ligue 1. Avec Wissam Ben Yedder et Alain Traore, il fait partie des 3 seuls joueurs à avoir tenté leur chance à 6 reprises au cours de cette 8e journée.

Enfin, un petit tour en Bretagne. A Lorient plus précisément. Lors du match nul (1-1) du FC Lorient contre l’OL, Jérémie Aliadière a inscrit son 3e but de la saison. Si on y ajoute ses 2 passes décisives de l’année, on remarque qu’il est impliqué dans 36% des réalisations de son club cette saison. Il a participé à 6 rencontres et a été décisif au cours de 5 d’entre elles. Dont 4 fois en 2e mi-temps (2 buts et 2 passes décisives).

Top and the Flop (épisode 8)



On est lundi tu rentres du boulot et il pleut dehors ? Et bien ton « Top and the Flop » est là pour remplacer ton bon gros chocolat chaud bien réconfortant !

Allez let’s go !!


Maison Klose
Du romantisme, le sens du but, de la classe telle est le portrait de Miroslav Klose. Le joueur de la Lazio joui d’une aura populaire en Italie depuis la saison dernière où il réalisa une saison correcte avec 12 buts en 27 matchs de championnat. Mais cette saison le buteur Allemand nous a démontré une fois de plus toutes ses qualités. Tout d’abord en faisant annuler il y a 2 semaines contre Naples son propre but marqué de la main (geste d’autant plus honorable que la Lazio perd au final 3-0), mais en plus il réalise un très beau début de saison avec un total de 5 buts en 7 matchs, avec en plus un doublé hier après-midi contre Pescara. Miroslav Klose what else ?

Bayern force 7
Et de 7 pour le Bayern cette saison. 7 quoi ? 7 victoires sur 7 matchs de championnat de quoi faire du Bayern encore un candidat à la victoire en Champion’s League cette année. De plus, le mercato du Bayern ne fait pas rêver, mais est pour le moment très efficace. Je prends pour exemple le buteur Croate Mario Mandzukic qui a déjà marqué 6 buts en 7 apparitions. En même temps en Bavière la potion magique c’est la bière !

Messi-Ronaldo vs Ibrahimovic-Gignac
Hier soir nous avons pu assister à un classique du championnat Français et Espagnol, je parle bien évidemment de OM-PSG et de Barça-Real. Et bien dans c’est deux matchs nous avons pu assister à un duel de buteur. Tout d’abord Messi, Ronaldo auteur tous les deux de 2 buts. Mais ensuite à Ibrahimovic, Gignac eux aussi auteur de 2 buts. Une comparaison possible? Bien évidemment que non! Mais remarquez tout de même que le nom de Gignac à côté de Ibrahimovic, Messi ou Ronaldo ceci peut prêter à sourire et à nous montrer que même un joueur moyen peut avoir le droit à des comparaisons flatteuses.

AS Nançy Lorraine « Qui s’y frotte l’écrase »
Depuis la reprise du championnat le 11 août et une victoire 1-0 contre Brest, Nançy enchaîne les défaites. Avec la fessée de ce weekend contre Saint-Etienne les Nancéiens sont à 7 défaites consécutives (coupes comprises). Pour une équipe qui blinde sa défense chaque weekend c’est plutôt inquiétant. Mais Nançy nous a habitué à ce genre de début, l’année dernière le scénario était un peu prêt le même. Avant de réaliser une très bonne deuxième partie de saison. Mais Nançy est bien parti reformer le derby lorrain  la saison prochaine en L2 et rejoindre Metz (actuel 2ème du championnat de national).

Et Troyes s’enfonce
Ce weekend l’équipe de Troyes promu de L2 a encore perdu. Cette fois ci-contre Bastia, malgré l’envie, dont les joueurs Troyens on fait preuve. L’équipe est faible, mais quand en plus tu finis comme ce weekend ton match à 9 un bon résultat est quasiment impossible. Avec seulement 2 petits points, le club de l’Aube est dernier de ligue 1 et à ce rythme bientôt en ligue 2.

Le mur de l’atlantique
Jeudi dernier Didier Deschamps donnait la sélection de l’équipe de France pour les matchs opposants les bleus au Japon en amical et à l’Espagne pour le compte des éliminatoires de la coupe du monde 2014. Et dans cette sélection pas moins de 5 milieux de terrain récupérateur sont comptabilisés (Capoue, Chantôme, Gonalons, Matuidi, Moussa Sissoko). Pas le mieux pour créer du jeu, de plus jouer défensif face à l’Espagne d’autres équipes on déjà pu voir ce que cela donnait. Dans tous les cas ont peu tenté d’espérer ne pas avoir à assister à une corrida…


Cette semaine je vous propose la compilation des plus beaux buts de la semaine dernière!

Ligue 1 : les stats marquantes de la 7e journée


Avec une moyenne de 2,20 buts par match, cette 7e journée du championnat 2012/2013 de Ligue 1 s’est révélée peu prolifique (2,49 buts par match pour la moyenne de la saison) et, il faut bien l’avouer, assez soporifique pour certaines rencontres. Les défenses ont pris le pas sur les attaques.

Malgré tout, les rencontres de vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 septembre 2012, ont permis de réduire les effectifs du cercle des équipes invaincues cette saison. Après les défaites de l’Olympique de Marseille (OM) à Valenciennes (4-1) et celle de l’Olympique Lyonnais (OL) face au FC Girondins de Bordeaux (0-2), il ne reste plus que 3 clubs qui n’ont pas encore perdu cette année : Paris Saint-Germain (PSG) avec 4 victoires et 3 nuls, FC Lorient et FCGB avec 3 victoires et 4 nuls. Il faut remonter à 2011/2002 pour trouver autant de formations qui sont parvenues à préserver leur invincibilité après 7 journées. Il y en avait même 4, à l’époque (Lens, Auxerre, Lille et Paris). Elles avaient toutes terminé la saison entre la 2e et la 5e position au classement.

Et dans ce cercle fermé des clubs qui n’ont pas encore connu la défaite, le FCGB fait figure de leader. En effet, les Girondins n’ont plus perdu en Ligue 1 depuis la 31e journée de la saison 2011/2012, le 8 avril 2012 (0-1 à Caen). Les Bordelais restent donc sur une série de 14 matchs sans perdre en championnat de France.

On reste sur les séries avec la 5e rencontre consécutive sans défaite pour Valenciennes face à l’OM. Au cours des 9 dernières oppositions entre les deux clubs en terres valenciennoises, les Nordistes affichent un bilan de 5 victoires, 3 matchs nuls et une seule défaite.

Autre série en cours : celle du Toulouse FC (TFC) face à l’ES Troyes Aube Champagne (ESTAC). Cela fait 13 fois, en 13 confrontations, que les Haut-Garonnais inscrivent au moins 1 but contre l’ESTAC. Grâce à leur victoire de samedi (0-2) les Toulousains engrangent leur 3e succès de la saison. A chaque fois qu’ils ont gagné, ils ont ouvert le score. Ils ont encaissé le 1er but à 4 reprises et ces matchs se sont soldés sur 3 nuls et 1 défaite.

Les attaquants renouent avec les doublés

Du côté des performances individuelles, Kevin Gameiro a réussi le tour de force d’inscrire son premier doublé de la saison à l’occasion de sa première titularisation contre le FC Sochaux Montbéliard (FCSM). Le PSG s’est imposé (2-0) et l’attaquant est le joueur qui a le plus tiré (4 fois) et le plus cadré (3 fois) au cours de cette rencontre. Il est également le joueur offensif du PSG qui affiche le pourcentage le plus élevé de passes réussies (81%).

Autre doublé : celui d’Anthony Le Tallec face à l’OM (victoire 4-1 de Valenciennes). Le premier pour lui en Ligue 1 depuis le 16 mai 2009. Pendant cette opposition, l’attaquant du VAFC a tenté sa chance à 5 reprises et a cadré 4 fois. Ce qui fait de lui, le joueur qui a le plus cadré de frappes au cours de cette 7e journée.

Et, pour trouver, le joueur qui a touché le plus de ballons au cours de la journée, il faut allé voir du côté du TFC. Etienne Capoue en a joué 106 lors de la victoire de son club à Troyes (0-2). C’est sa meilleure de la saison. Elle lui permet notamment de conforter sa place sur le podium des mecs qui jouent le plus de ballons cette saison en Ligue 1 avec un total de 534. Il est devancé par Maxime Gonalons (575) et se positionne juste devant Fabrice Nsakala (506).

Top and the Flop (épisode 7)



Une nouvelle semaine qui commence et la tête dans le brouillard tu retournes au boulot. F.A te redonne le sourire en t’apportant ton « Top and the Flop » encore tout chaud du week-end avec en plus la bonne odeur des pelouses en cadeau.
Let’s go !!!

Le derby pour Chelsea
Excepter leur victoire en ligue des champions depuis quelques saisons Chelsea ne faisait plus vraiment rêver, un jeu souvent trop frileux, des stars plus vraiment stars et un groupe vieillissant qui traînait des casseroles à la pelle. Mais ça, c’était avant. Cette saison, la team d’Abramovitch première au classement est invaincu après six journées de championnat, joue un foot lécher et est de nouveau attractive.
Dernière équipe à en faire l’expérience, Arsenal, qui n’a rien pu faire contre un Mutu des grands jours et une équipe sure d’elle, score final 2-1 pour les visiteurs.

Gameiro is back
On avait presque oublié les qualités de buteur, le sens du placement, la vista de l’attaquant parisien.
C’est vrai que depuis mars dernier autant dire une éternité, l’ancien Lorientais se faisait muet, multipliant les appels la saison dernière et les matchs sur le banc depuis le début de celle-ci. Mais depuis samedi c’est fini. Un très joli doublé face à Sochaux, les deux seuls buts du match. C’est bon pour la confiance à quelques jours des déplacements à Porto puis à Marseille.

L’année ou jamais
Le Napoli renouerait-il avec son glorieux passé ? Celui de l’époque Maradona, où le club avait été sacré champion d’Italie. Il se pourrait oui, première à égalité de points avec la Juventus, l’équipe napolitaine toujours invaincue cette saison peut s’appuyer sur un groupe de qualité ou même le départ de Lavezzi ne semble déjà qu’un lointain souvenir.
Ce weekend encore Naples et allez chercher la victoire loin de ses terres du côté de la Sampdoria grâce à un but de Cavani sur pénalty.

Lens, descente aux enfers annoncée
Longtemps le RC Lens fut la belle légende du foot Français, un public extraordinaire, un président emblématique, une ambiance dans les tribunes mythique, une équipe qui obtenait de bons résultats jusqu’au titre de champion de France en 1998. Oui, mais toutes les (belles) histoires ont une fin et celle de Lens et dur à digérer. Une équipe qui végète en ligue 2 depuis quelques saisons, qui perd ses supporters un peu plus à chaque match, son président qui est poussé vers la sortie faute de fonds… Où s’arrêtera la chute du RC Lens ?
Le résultat de ce samedi donne une ébauche de réponse, une défaite 4-0 face au FC Nantes et une 17ème place au classement.

La rechute (encore …)
Quand il est présent, il est clairement l’un des meilleurs joueurs à son poste, efficace défensivement, propre dans la relance, il sait même se projeter pour apporter du soutien devant. Mais depuis 6 ans il creuse à lui tout seul le trou de la sécurité sociale. Et oui Abou Diaby l’international Français c’est blessé (élongation à la cuisse) ce weekend avec Arsenal dans le match les opposants à Chelsea. Il est out pour 3 semaines et risque de louper le match contre l’Espagne qui se déroule dans ??? 16 jours!!!

Bielsa El Comandante
Comme vous le savez tous, Marcelo Bielsa est l’entraineur de l’Athletic Bilbao. Auteur d’une fantastique saison l’année dernière avec d’ailleurs une finale d’Europa League au compteur. Le technicien agace cette saison et cela se sent. Physiquement très exigeant et célèbre pour ses coups de sang (avec un brin de folie). La mayonnaise est définitivement en train de tourner avec ce weekend une nouvelle défaite 2-0 sur le terrain de la Real Sociedad. Les Basques sont actuellement 17ème au bout de 6 journées ne comptant que 5 petits points.


Cette semaine dans les bonus, FA te propose le must des buts du week-end et de la semaine dernière!
Et on commence avec un but de Mustafa Durak l’attaquant Marocain de Niort!

Et pour finir le récapitulatif des buts de la semaine passé!