Archives Mensuelles: juillet 2011

Les résultats en matchs amicaux de pré-saison préfigurent-ils les résultats d’une équipe en championnat ?


Les matchs amicaux de préparation d’avant-saison sont de plus en plus suivis. Les journalistes sportifs tentent de tirer des enseignements de leurs résultats et les utilisent pour prospecter sur les futures performances des clubs français en championnat.

Ainsi, après une défaite du champion lillois, à Brest, plusieurs titres du style « Lille en difficulté » ou « Mauvaise augure pour le champion » ont été publiés dans la presse sportive.

Mais, comme à Football Anatomy on est plutôt méfiants avec le monde médiatico-sportif et sa tendance à monter en épingle la moindre information, on s’est demandé s’il existait un réel rapport entre les résultats en amicaux et les performances en championnat.

Alors, pour mener à bien notre enquête, nous avons choisi quatre clubs : Marseille, Lyon, Paris et Bordeaux. Nous avons relevé tous leurs résultats lors de leurs matchs amicaux de préparation pendant les quatre dernières saisons. À partir de là, nous avons calculé (eh oui on est aussi forts en maths) leurs taux de victoires et leurs nombres de points par match.

À noter que nous avons choisi de limiter nos observations aux rencontres amicales qui se sont déroulées avant le début de la saison. De plus, ces statistiques sont à pondérer en fonction des équipes affrontées.

Des statistiques qui, en les comparant au classement final des clubs en Ligue 1, permet de dégager des tendances qui peuvent apporter quelques réponses à la question que nous nous sommes posée.

Marseille


Pour l’Olympique de Marseille, les résultats des matchs amicaux de préparation ne semblent pas donner d’indication sur les performances à venir de l’équipe en championnat.

Alors que durant la pré-saison 2007/2008, le club réalise une campagne d’amicaux quasi-parfaite avec un taux de victoires qui s’élève à 85,17 %, son début de championnat est, lui, plutôt catastrophique. En effet, cette année-là, l’OM passe l’intégralité des matchs aller dans la deuxième partie du classement, en Ligue 1.

Le club finira tout de même sur les chapeaux de roue et pointera finalement à la troisième place du classement final du championnat de France. Mais avec 62 points, son nombre de points par match plafonne à 1,63. Largement en dessous des 2,71 points par match des rencontres amicales.

Visiblement, pour le club de la cité phocéenne, une préparation plus chaotique préfigure de meilleurs résultats en championnat. Ainsi, en 2008/2009 et 2010/2011, l’OM n’obtient que 50% de victoires en amicaux et 1,75 points par rencontre. Mais lors de ces deux saisons, l’équipe sera beaucoup plus performante en Ligue 1 et terminera second. Coiffé sur le fil par Bordeaux en 2009 et à la lutte avec le LOSC, la saison dernière.

Seule la saison 2009/2010 semble contredire les tendances exposées ci-dessus. Avec 2,16 points par match et un taux de victoire à 66,6%, les Marseillais sont plutôt en forme en amical. Une forme qui se poursuivra toute la saison puisque le club sera champion de France et remportera la Coupe de la Ligue.

A la vue des scores du club jusqu’à présent dans sa préparation (victoires face à Vannes et Séville et défaites face à Montpellier et l’Udinese) et en tenant compte des tendance qui se dessinent depuis quatre ans, on peut postuler que l’OM terminera deuxième ou troisième du championnat de Ligue 1, cette saison….

Paris Saint-Germain

À la vue des statistiques affichées par le club parisien dans ses rencontres de préparation, il semble bien difficile de dégager des tendances significatives. En effet, le PSG, avec deux taux de victoires en matchs amicaux à peu près équivalents, peut réaliser deux saisons totalement différentes.

C’est ainsi qu’en 2007/2008 et 2008/2009, l’équipe qui engrange six victoires dans ses rencontres de préparation lors des deux saisons. Elle affiche des taux de réussite de 75% en 2007 et de 66,66% en 2008. Et son nombre de points par match est de 2,25 en 2007 et de 2,22 en 2008. Mais pourtant les deux saisons seront totalement différentes, voire opposées, pour le club en Ligue 1.

2007/2008 sera un long calvaire pour le PSG qui terminera finalement au porte de la relégation, à la seizième place, sans jamais parvenir à atteindre la première moitié du classement. Alors que la saison 2008/2009 sera bien plus belle pour le club. Il terminera sixième après avoir flirté avec les sommets à plusieurs reprises.

Lors des préparations des deux saisons suivantes, l’histoire se répète pour le PSG. En 2009/2010, son taux de victoires en amicaux s’élève à 50% et en 2010/2011, il est à peine supérieur : 57,14%. Il faut cependant noter que le nombre de points par rencontres est significativement supérieur pour la saison 2010/2011 (2,14 contre 1,83 la saison précédente).

Des résultats mitigés durant les deux pré-saison et deux campagnes totalement différentes en championnat. Beaucoup de difficulté et une treizième place décevante en 2009/2010 et du beau jeu et une belle quatrième position (l’équipe méritait même mieux) en 2010/2011.

Difficile donc de prospecter sur les résultats à venir du club pour cette saison. Surtout qu’après son rachat, l’équipe risque d’être largement chamboulée. Mais s’il fallait quand même se mouiller, nous pourrions dire qu’à la vue des quatre dernières saisons, le PSG semble alterner une année pourrie avec une saison de qualité. Etant donné que les Parisiens ont obtenu une belle quatrième place la saison dernière, cette saison risque d’être compliquée pour eux. Avant un triomphe l’année prochaine ?

Bordeaux


Ah ! enfin un club avec une vraie (in)cohérence entre ses performances en amicaux et ses résultats en championnat ! Car Bordeaux semble mettre un point d’honneur à cartonner en Ligue 1 quand sa préparation s’est avérée difficile, voire ridicule.

Voilà donc qu’en 2007/2008, le club est défait à trois reprises en amical (face à Libourne et Nice notamment…) et affiche un taux de victoire très bas (33,33%) et un nombre de point par match digne de l’ACA version 2010/2011 (1,16 points par match). Et l’année suivante rebelote. Avec deux succès, le taux de réussite est à peine plus haut : 40 % pour 1,6 points par match.

Et pourtant, ces deux saisons seront certainement les plus réussis depuis très longtemps par le FCGB, en Ligue 1. Une belle seconde place en 2007/2008, a seulement 4 points de ce qui était encore l’ogre lyonnais et le titre en 2008/2009 avec un final en apothéose et une réussite insolente.

Et, lors des deux saisons suivantes, la tendance va se poursuivre. Les préparations de l’équipe seront bien meilleures (60% de victoires et 2 points par match en 2009/2010 et un impressionnant 83,33% de succès et 2,66 points par rencontres en 2010/2011). Pourtant les résultats de Bordeaux en championnat vont beaucoup décevoir ces deux années : sixième en 2009/2010 et une très laborieuse septième position l’année dernière.

Pour Bordeaux, une campagne de matchs amicaux ratée semble donc préfigurer une très bonne saison. Et vice et versa (comme dirait les Inconnus)… Et si on suit cette tendance, les prochains résultats du club en championnat risquent d’être plutôt bons. En effet, avec seulement deux victoires, deux nuls et une défaite jusqu’à présent, son taux de réussite plafonne à 40 %, comme en 2008…

Alors, Bordeaux sera-t-elle la surprise de cette saison ? Possible si on en croit ces statistiques et en sachant que l’équipe n’est jamais aussi forte que quand pas grand monde ne l’attend… A suivre !

Olympique Lyonnais

Il est plus difficile d’établir une relation entre les résultats en amicaux et les performances en championnat de l’équipe lyonnaise. En effet, ses taux de victoires en amicaux sont assez anarchiques (75% en 2007, 60% en 2008, 25% en 2009 et 33,33% en 2010) alors que son classement en Ligue 1 reste assez stable.

On peut toutefois noter que lors des quatre dernières saisons, le club n’a affiché un nombre de points par match supérieur à 2 qu’en 2007/2008. C’est cette saison que le club a remporté le dernier de ses sept titres consécutifs.

Pour les matchs amicaux de cette saison, l’OL n’affiche actuellement aucune victoire. Les 2 points par match sont donc bien loin. Le club devrait donc terminer entre la deuxième et la quatrième place cette année.

Conclusion

Après une minutieuse étude de ces statistiques, nous pouvons conclure que les résultats d’un club lors des matchs amicaux ne préfigurent pas vraiment la saison à venir.

Seules quelques tendances se dessinent selon les clubs. Ce qui nous permet de nous mouiller en annonçant le classement probable de ces quatre équipes pour cette saison. Mais n’étant pas médium, nous ne pouvons garantir que nos prévisions seront réalisées en mai prochain…

Sous les projecteurs – Introduction


Bonjour à tous, la saison va bientôt reprendre, et sur Football Anatomy on vous réserve quelques surprises. Nous préparons pour cette saison qui va s’élancer, une série où nous suivrons trois joueurs qui évolue en France, en Ligue 1 ou Ligue 2 , qui sont encore peu connu des médias. Ils sont prometteurs et ils ont acceptés d’être interviewer et de donner des nouvelles tout au long de la saison. La série se nommera  » Sous les projecteurs « .

Nous découvrirons trois joueurs, au long de la saison. On commencera en Août par une présentation interview de chaque joueur. Puis on ira les voir deux ou trois fois par saison. Pour prendre de leur nouvelle , que se soit au niveau personnel mais aussi au niveau de leur équipe.

Sur la présentation nous vous laissons deux indices, qui permette surement de découvrir l’équipe des deux premiers joueurs. Pas d’indice pour le troisième joueur. Dans quelques jours vous découvrirez le premier joueur de  » Sous les projecteurs « , une série à suivre tout au long de la saison sur Football Anatomy.

De la facilité de critiquer les gardiens


Si Ruffier et Douchez se sont vus, à juste titre, couverts de louanges médiatiques cette année, certains autres gardiens ont, eux, subi les foudres des journalistes sportifs. Et la palme du gardien de but de Ligue 1 le plus critiqué cette année, est, sans conteste, attribuée à … Apoula Edel !

Le jeune portier du PSG s’est littéralement fait flinguer, tout au long de l’année dans la presse. Il est vrai qu’il a commis plusieurs erreurs qui ont certainement coûté quelques points à son équipe. Mais est-il le seul joueur du PSG à s’être troué ? Certainement pas. Seulement, pour les gardiens, on a souvent tendance à ne retenir que les erreurs et vite oublier les gestes décisifs.

Et, en fin de compte, Edel n’a pas réalisé une si mauvaise saison que ça.  Selon des statistiques publiées par lequipe.fr et le moustachefootballclub qui prennent en compte le taux de sauvetage des gardiens de Ligue 1 pour la saison dernière, il est le septième portier le plus efficace. Avec 73,9 % de tirs cadrés arrêtés, il est même plus de deux points au-dessus de la moyenne.

A titre de comparaison, son compère parisien, Grégory Coupet affiche un taux beaucoup plus bas : 67,3 %. Ceci n’est qu’un exemple mais il illustre assez bien la méconnaissance dont peuvent souffrir les gardiens de but. Alors pour corriger tout ça et faire prendre conscience des spécificités de ce poste important (certainement le plus important dans une équipe de foot) à ses lecteurs, Football Anatomy a décidé de leur consacrer cet article.

Des compétences bien particulières

Il fut une époque où les entraîneurs, certainement trop peu conscients encore de l’importance du poste, se contentaient d’une séance de frappes et de centres en guise d’entraînement des gardiens. Heureusement, ce temps est aujourd’hui largement révolu. Les entraîneurs de foot professionnels ont bien compris que leurs portiers se devaient d’être au top de leur forme pour que l’équipe espère faire bonne figure en championnat. Et pour cela, ils ont besoin d’entraînements spécifiques adaptés aux compétences techniques dont ils doivent faire preuve.

Selon Jose Sambade, entraîneur des gardiens du Deportivo la Corogne, « l’évolution du football s’est passée au travers de la croissance physique des joueurs. […] Pour le portier, la considération est encore plus accentuée : le numéro un moderne a un physique de « Superman » ».

La force apparaît donc comme une caractéristique essentielle pour un gardien de but, dans le football moderne. Une force qui doit être encore plus développée lorsque le portier est petit de taille.

Réflexes, détente, sens du jeu, jeu au pied de qualité et autorité sont les autres compétences spécifiques dont doit savoir faire preuve tout gardien. Pour cela, à partir d’un certain niveau, des entraînements spéciaux sont mis en place.

L’entraînement du gardien : un travail fastidieux

Peut-être que certains lecteurs qui se sont un jour essayé au poste de gardien ont des mauvais souvenirs du genre : « Je suis tout petit dans une cage bien trop grande pour moi et, pendant l’échauffement, mes coéquipiers enchaînent des frappes de mules à bout portant… » Une expérience qui peut s’avérer traumatisante, bien entendu et qui peut en décourager beaucoup. Mais, pour ceux que cela motive encore plus, c’est ainsi que début souvent l’histoire d’amour avec un poste à part dans une équipe de football. Ils sont alors équipés mentalement pour se lancer dans l’aventure.

Le rôle du portier est très complexe. Nul ne peut prévoir quelle sera le type d’actions auxquelles il devra faire face ni quelle sera la fréquence de sa sollicitation lors d’une rencontre. Il est donc raisonnable de dire que les capacités de coordination du gardien ont une grande d’importance dans son rendement. Si on ne sait pas à quelles situations il devra faire face, il est indispensable de travailler ses compétences physiques qui lui serviront dans tous les cas pour protéger son but.

Pour les gardiens de haut niveau, les entraînements sont très exigeants. Ils y travaillent quotidiennement la souplesse, les réflexes, les prises de balle, les sorties aériennes, les duels et les relances. Le but est d’acquérir des automatismes. Pendant l’entraînement du portier, « il faut abandonner totalement  les formes d’improvisation », explique Jose Sambade. Le préparateur de la Corogne préconise de répéter des exercices. « Les répétitions doivent être peu nombreuses, mais effectuées jusqu’à l’intensité limite, pour se rapprocher ainsi du match », précise-t-il. L’entraînement du gardien devient un véritable sacerdoce durant lequel certains gestes vont être répétés jusqu’au conditionnement physique du sujet. Ainsi, il sera capable d’adopter certains comportements lors de certains types d’actions de match bien définis. Le but est, semble-t-il, de réduire le facteur chance autant que possible.

En match, concentration extrême

Contrairement à certains de ses coéquipiers qui évoluent sur le champ, le gardien ne peut pas se permettre d’improviser ou de se livrer à des actions spectaculaires, sans filet. Son rôle est de protéger la cage, coûte que coûte. Peu importe la manière, il ne sera satisfait de son match que s’il parvient à préserver son but inviolé.

Et, encore une fois contrairement à ses coéquipiers qui évoluent sur le champ, le portier ne doit pas faire d’erreur. En effet, si un milieu ou un défenseur trébuche, glisse ou s’enflamme et perd la balle, il sait qu’il dispose de joueurs derrière qui pourront éventuellement rattraper sa boulette. Pour le gardien, ce n’est pas le cas. Une faute de main, un mauvais appui, une seconde de déconcentration et il est obligé d’aller chercher le ballon dans ses filets. Et c’est ainsi que, très souvent, des gardiens subissent les foudres des supporters et des médias alors qu’ils sont excellents mais qu’ils ont eu le malheur de prendre un ou deux buts « casquettes ». Apoula Edel a du bien s’en rendre compte cette saison.

Le gardien de but se doit donc d’être extrêmement armé sur le plan psychologique. Il doit faire preuve d’un mental à toute épreuve et rester concentré sur le jeu du coup d’envoi jusqu’au coup de sifflet final. Alors qu’un joueur de champ peut, lui, se permettre de laisser retomber la pression pendant le match.

Mais si les joueurs de champ n’ont pas forcément besoin de faire preuve d’une concentration équivalente à celle de leur portier, ce dernier est désormais obligé de travailler sa technique balle au pied et son sens du jeu. Il dispose en effet, d’une position stratégique sur le terrain. Il a une vue d’ensemble du positionnement de son équipe et doit donner de la voix pendant la rencontre pour replacer ses coéquipiers. De plus, maintenant qu’il n’a plus le droit de se saisir du ballon à la main lors d’une passe en retrait d’un de ses défenseurs, le gardien de but doit désormais savoir se débrouiller balle au pied pour assurer ses relances. Il a également besoin d’une certaine technique car, lorsque son équipe domine, le portier moderne se place en position de libéro. Il peut donc être conduit à participer au jeu en récupérant une passe en profondeur adverse ou en avortant une contre-attaque grâce à sa position avancée.

Un poste exigeant pour des passionnés

Le poste de gardien de but apparaît donc comme extrêmement exigeant autant sur le plan technique que physique. Le portier doit subir des entraînements très lourds et très répétitifs et faire preuve d’un mental à toute épreuve lors des rencontres officielles.

La plupart des jeunes footballeurs rêvent de devenir attaquants pour avoir plus de chance de savourer le bonheur et l’émulation du but qu’on marque. Mais certains se tournent vers le poste de gardien qui, lui aussi, peut procurer d’encore plus belles sensations. Si pousser la balle au fond des filets est un instant très jouissif pour un footballeur, ce n’est rien comparé à la sensation de plénitude que procure pour un gardien, l’arrêt d’un tir au but qui permet à son équipe de se qualifier.

Si vous vous sentez l’âme d’un gardien, n’ayez pas peur et ne vous laissez pas impressionner par ces fantasques attaquants qui ne pensent qu’à une chose : vous allumer ou vous ridiculiser par un lob ou un crochet. Vous vous ferez peut-être avoir au début, mais à force de vous entraîner et en prenant confiance en vos capacités, vous parviendrez bien vite à semer le doute dans leur esprit avide de gloire.

Et, pour rendre hommage à tous les gardiens du monde, amateurs ou professionnels, voici une sélection de 50 arrêts exceptionnels :

Rencontre avec Nassim Ouammou , joueur du CS Maritimo ( Portugal )


Nassime Ouammou, troisième rang , troisième en partant de la gauche

Salut Nassim , peux tu faire un rapide retour sur ta carrière jusqu’à aujourd’hui ?

Salut je m’appel Ouammou Nassim j’ai 18 ans je suis né le 27.04.1993 à Saint-Étienne. J’ai débuté à l’âge de 5 ans à la Métare un club de quartier à Saint-Etienne. Ensuite en 2002 j’ai signé a l’asse en poussin 1 ere année et j’ai fait ma formation là-bas jusq’uen U17 nationaux.

Pourquoi ce choix de partir jouer au Portugal ?

J’ai fait le choix de venir ici car c’était une belle opportunité pour moi. Je sais que le club fait confiance aux jeunes et voilà j’avais quelques contacts avec d’autres clubs mais rien de concret.

Pourquoi avoir quitter la France et Saint Etienne ?

J’ai quitté la France car le championnat du Portugal me convient bien meme si cela est difficile car on part loin de chez soit tout ça mais c’est le foot et il faut prendre des initiatives et partir pour réussir.

Envisage tu d’être titulaire ?

Je pense qu’au début je vais m’entrainer avec la réserve afin de bien m’adapter ensuite j’espère intégrer le plus rapidement le groupe professionnel- pour engranger de l’expérience.

Il vaut quoi ce club, le Cs Maritimo ?

Maritimo ces un club qui a fini 5 eme l’an dernier. Ils ont fait une bonne saison, et c’est un club qui évolue avec énormément de joueurs formés là-bas c’est ça qui est intéressant.

Comment tu trouves le pays ?

Je suis sur l’île de Madère. C’est une île paradisiaque, vraiment magnifique, une île très touristique.

Et comment va tu faire au niveau de la barrière de la langue ? Y’a d’autres français au club ?

Au niveau de la langue honnêtement c’est très difficile j’essaye d’apprendre  petit à petit ! Mais je suis pas trop depaysagé car ici il y a 4 joueurs qui parlent Francais : Benachour, Salin, Roberge et Baba. J’ai déjà parlé à ces 4 joueurs qui sont très sympathiques et il sont prêts a m’aider en cas de problème donc ça me rassure. Je sais que je ne suis pas seul.

La sélection t’y penses ?

Au niveau de la séléction j’y pense énormément comme tout footballeur. J’en ai parlé a ma famille et je pense que je vais jouer avec le Maroc pour ma famille et je représenterai mon pays avec honneur et fierté !!
Un petit message a tout ceux qui font partie des centres de formation et qui se font virer : ben ne baissez jamais les bras il faut toujours travailler et être patient . Merci beaucoup.

Merci à toi Nassim et bonne chance

Le classement des clubs de ligue 2 sur facebook.


Bonjour à tous, découvrez aujourd’hui le classement des clubs de ligues 2 sur le réseau social Facebook, 19 clubs l’utilisent pour communiquer avec les supporters du clubs. Seul Nantes ne possède pas de Facebook Officiel. Les chiffres sont très différents selon les clubs. Lens est le premier club, ce n’est pas forcément une surprise, un club qui compte de nombreux fans et qui descend de ligue 1. Les promus de national font également bonne figure, comme Bastia qui est 5 ème ou encore Guingamp et Amiens qui pointent à la 8 et 9 ème place. C’est Sedan qui ferme la marche si on ne prend pas en compte Nantes, avec 453 fans.

Les chiffres ont été pris le 13 Juillet. sur les Facebooks officiels des clubs.

Pourquoi l’Argentine et le Brésil sont à la peine ?



Comme vous avez pu le constater lors de ses phases de poules de la Copa America, les deux équipes vedettes sont à la peine. Et elles pourraient bien tomber à la trappe plus tôt que prévu. Ce serait un évènement inattendu mais mérité aux yeux de tous ! Mais si les deux équipes favorites en arrivent là, c’est qu’elles l’auront méritées. Pour répondre à la problématique du sujet, j’ai trouvé quelques raisons qui expliquent l’échec de l’Argentine  et du Brésil dans cette Copa América.

Fatigué et pas envie ?

 Première raison invoquée, qui pourrait passer pour une excuse : la fatigue. De nombreux joueurs évoluent en Europe et jouent dans de grands clubs. Ils sont nombreux à avoir disputé plus de quarante matchs cette saison. C’est le cas de Messi par exemple , récent vainqueur de la Ligue des Champions avec Barcelone. Toute la saison, ils ont enchainé les matchs. Et les voilà arrivés en fin de saison, les joueurs n’ont pas le droit à des vacances, ils doivent disputer la superbe Copa America, où il y a du suspense ! ( Je ne veux pas manquer de respect à cette compétition, mais ce n’est pas la Coupe du Monde , une compétition qui est quasiment gagnée à chaque fois par le Brésil ou l’Argentine, même si ça pourrait changer cette année ! ). Alors que leurs voisins européens sont en vacances. Même si la reprise ne va pas tarder.

Trop de Pression ?

 Ce serait également une excuse mais qui est valable, c’est la pression. Depuis quelques années  les deux équipes n’ont pas gagné de compétition internationale. Les deux dernières Coupes du Monde ayant été dominées par les Européens. Cela fait longtemps que ces deux équipes n’ont pas brillé, n’ont pas proposé un jeu spectaculaire. Il y a des individualités mais pas un collectif fort !  Pas de grandes générations soudées comme en 2002 pour le Brésil. Les supporters attendent gros et mettent une forte pression. La Copa America, une petite compétition peut être, mais pour les supporters des deux équipes, cela apporterait un peu de réconfort, de fierté et d’honneur ! Trop de pression sur les espoirs, même ceux qui sont confirmés comme Messi ? Ou comme l’espoir annoncée, Neymar ? Ils peinent en sélection. Ces joueurs seraient-ils victimes de la pression qui est mise sur leurs épaules ?

 

Un réveil tardif ?

 Le Brésil disputera ce soir, un match clé pour passer en quart de finale. Si Hier l’Argentine a gagné 3-0. Un réveil de l’albiceleste avec deux passes de Messi à la « barcelonaise ». Pendant ce début d’article nous avons un peu trouvé tout pour dire pourquoi les deux équipes n’y arrivaient pas. Le réveil est peut être en marche, et l’espoir revient petit à petit.  Un départ en demi-teinte peut parfois souder un groupe jusqu’à la victoire finale. Prenons l’exemple qui nous est cher, celui de la France en 2006, qui avait peiné en phase de poule et qui avait fini finaliste de cette coupe du monde. Peut être que les cadres ont su trouver les mots justes pour remotiver les jeunes.

Conclusion

Les deux équipes sont confrontées au même problème lors de ces phases de poules de la Copa America. De la pression, de la fatigue accumulée toute la saison  ou encore le système de jeu qui ne convient pas à tous les joueurs. Cela les a menées à l’échec. Aujourd’hui l’Argentine semble avoir retrouvé des couleurs, peut être que le Brésil en retrouvera lors de son dernier match de poule qui sait ? L’échec mène parfois à la victoire. Mais si les deux équipes échouent avant la Finale, ce serait une désillusion totale. Il y aurait donc du travail pour être compétitif dans 3 ans à la Coupe du Monde 2014 sur le sol brésilien en plus ! Et en 2014, on sait que la pression sera présente et encore plus que cette année. Ce sera un évènement à pas rater, la victoire finale ou rien. En attendant de savoir si le Brésil ou l’Argentine remporteront la Copa América, vous pouvez consulter le Top 10 des pires surnoms et pseudos brésiliens.

Top 10 des pires pseudos et surnoms de footballeurs brésiliens


Au Brésil, les gens ont quasiment toujours deux noms de famille : celui du père précédé de celui de la mère. Alors si vous ajoutez à cela, un prénom composé, vous obtenez un nom à rallonge du type Rui Jorge de Sousas Dias Macedo Oliveira ou Luis Nazario de Lima. Autant dire que le temps que vous le prononciez, la personne que vous cherchez à interpeller peut contrôler le ballon, accélérer sur deux touches de balle, enchaîner sur un petit pont puis décrocher une frappe en pleine lucarne.

C’est pourquoi, dans le pays de la samba et de la chirurgie esthétique, il est très courant d’appeler les gens par leurs prénoms. Ce n’est pas forcément une marque de familiarité. Mais les footballeurs – toujours à l’avant-garde – ont trouvé mieux : les surnoms.

Inspirés par une passion, une caractéristique physique ou une obscure anecdote issue d’expériences adolescentes, ils font le bonheur des commentateurs et nourrissent l’imaginaire des spectateurs. Mais parfois, ils sont tout simplement ridicules. C’est pourquoi Football Anatomy vous propose un Top 10 des pires surnoms de footballeurs brésiliens.

10 – Néné : de son vrai nom Anderson Luis de Carvalho, le milieu offensif du PSG explique lui-même, dans les pages de France Football, que ce pseudo « signifie « bébé », en portugais. Enfants, j’étais le plus petit de tous, et je pleurais lorsque je prenais des coups sur le terrain. C’est comme ça que j’ai hérité de ce surnom, que j’ai choisi de garder. » Et voilà comment on fait pour balancer soi-même qu’on était une victime étant jeune….

9 – Dodo : on reste dans les surnoms à deux syllabes répétitives. Un surnom (soporifique ?) qui a été utilisé part plusieurs footballeurs brésiliens. Le plus connu restant certainement Ricardo Lucas, attaquant qui a fait les beaux jours de Fluminense, Palmeiras, Santos ou Sao Paulo. Mais, n’en disons pas plus sous peine de vous endormir.

8 – Kaka : une nouvelle fois une syllabe répétée deux fois mais là, on passe un palier. Son vrai nom est Ricardo Izecson Santos Leite. Il paraît que même ses parents ne parviennent toujours pas à le prononcer correctement… Alors, pour expliquer l’origine de ce surnom, nous essaierons d’éviter les blagues scatos même si cela s’annonce délicat ! en fait, ce pseudo lui viendrait de son frère cadet qui (comme ses parents…) ne parvenait pas à prononcer son prénom. Mais tout se serait bien passé pour Kaka s’il n’avait pas choisi de venir jouer en Europe. Car si au Brésil, on parle de « coco » pour désigner notre « caca », l’attaquant découvrira en débarquant au Milan AC ce que son nom évoque pour les supporters européens. Si bien qu’il a inspiré cette phrase à Luciano Moggi : « Kaka ? Avec un nom pareil, nous n’aurions jamais pu le faire signer à la Juve ». Et du coup, c’est la vieile dame qui se retrouve dans la merde.

7 – Vagner Love : allez, avec lui, on passe la seconde ! Certainement un des pseudos les plus poétiques du foot brésilien. Le véritable nom de l’avant-centre du CSKA Moscou est Vagner Silva Nascimento. D’après So Foot, ce surnom lui viendrait d’un événement survenu lors de la Copa Sao Paulo. Son entraîneur l’aurait surpris un jour sortant de la chambre d’une fille. Suite à quoi le joueur fût écarté de l’équipe. Après avoir galéré pas mal d’années pour retrouver un club digne de ce nom, un journaliste lui suggère d’adopter Love comme surnom. Aussitôt dit aussitôt fait. L’intéressé est aujourd’hui très fier de ce pseudo et a même décidé d’appeler son fils « Lovinho ». Rien à ajouter…. Ah si ! Il existe un groupe de musique qui s’appelle Wagner Love, pour ceux que ça intéresse.

6 – Eduardo Rathino : « Edouard le petit rat », en version française. Pas vraiment grand chose à dire de plus à propos de ce surnom qui met une grosse leçon à Edward aux mains d’argent. Le vrai nom de ce défenseur qui, semble-t-il appartient au TFC est en fait Eduardo Correia Piller Filho. Mais attention, ce n’est pas parce qu’il est petit qu’il ne mord pas !

5 – Allan Delon : Pas vraiment un pseudo ou un surnom puisque son nom complet est Allan Delon Santos Dantas. Allan Delon est donc son prénom. Et rien que pour ça, il mérite de figurer à la cinquième place de ce classement ! Un temps annoncé à l’OM, cet attaquant brésilien de 32 ans a finalement effectué toute sa carrière en Amérique du Sud. Principalement au Brésil et au Honduras. Il paraît que ses parents étaient fans de l’acteur français qui parle à la troisième personne et ont décidé de prénommer leur fils ainsi.

4 – Michel Platini : non, non, il n’y a pas d’erreur. On parle bien d’un footballeur brésilien. Là encore, on n’est pas vraiment en présence d’un pseudo puisque le véritable nom de cet attaquant brésilien est Michel Platini Ferreira Mesquita. Son père était un grand admirateur de la star du football français et a donc décidé de donner ce nom-là à son fils. Bon, c’est clair que par rapport à Allan Delon, y’a au moins un rapport avec le football. C’est pour ça, qu’il est mieux classé ! Mais bon, c’est con pour lui : il échoue quand même au pied du podium.

3 – Claudio Pitbull : on attaque le podium avec ce pseudo canin. Il aurait mérité d’être encore mieux classé compte tenu de son caractère plutôt insolite ; Mais bon, il faut faire des choix et puis, troisième c’est pas si mal ! De son véritable nom Claudio Méjolaro. On connaissait la race de chien et le (presque) rappeur. Mais il paraît que le pseudonyme du joueur brésilien lui vient de son attitude agressive sur le terrain. La légende dit qu’il aurait tendance à mordre les chevilles de ses adversaires… La question qui se pose alors c’est : est-ce qu’une muselière est fournie lors de ses transferts ?

2 – Hulk : après être passé par les championnats brésiliens et japonais, l’attaquant s’est révelé cette année, au FC porto. Il ajoute, en une année trois lignes à son palmarès et expose aux yeux du monde son maillot floqué de son pseudo de super-héros tout vert. Son véritable nom fait beaucoup moins rêver : Givanildo Vieira de Souza. C’est à cause de ses impressionnantes capacités physiques qui lui a été attribué comme pseudonyme le nom du cousin méchant du géant vert.

1 – And the winner is…. Creedence Clearwater ! Creedence Clearwater Couto. La seule explication avancée pour ce surnom est le goût des parents du joueur pour le célèbre groupe de rock sudiste Creedence Clearwater Revival. Mais, pour que dure la légende de Creedence Clearwater Couto, Football Anatomy n’en dira pas plus à son sujet. Notre champion des pires pseudonymes de footballeurs brésiliens mérite ce mystère.

Ce classement est évident établi selon des critères totalement subjectifs. Beaucoup d’autres joueur auraient pu y figurer . Car les surnoms et même, parfois – et là c’est encore plus malheureux, les véritables noms de certains footballeurs sont absolument ridicules. On attend avec impatience toutes vos suggestions ! Allez, pour lancer le mouvement, nous en proposons déjà deux : Johnny Moustache, joueur des Seychelles et Argelico Fucks dont le transfert au Benfica Lisbonne a inspiré un titre mythique au site d’Eurosport.

Enfin, et nous en resterons là, sachez qu’une application sur Internet vous permet de trouver votre propre surnom de footballeur brésilien : pour le tester, cliquez ici

Raphaël Varane où comment cramer une carrière


« Hola chicos ! »
C’est ce que va sans doute déclarer Raphaël Varane lors de son premier entraînement avec le Real Madrid ! Rappel des faits Raphaël Varane ex-joueur du RC Lens âgé seulement de 18 ans acheté pour une somme avoisinant les dix millions. Et pour moi c’est une incommensurable connerie…

Entre rêve et réalité

Il n’y a aucun joueur qui, un jour, n’a pas rêvé de venir exercer son talent dans un des plus grands clubs du monde. Mais au final, peu auront cette possibilité au cours de leur carrière. Ces joueurs-là vont se diviser en deux catégories ceux qui vont réussir et ceux qui vont se planter, comme Raphaël Varane… Ce joueur a beau avoir peut-être un potentiel énorme, mais dans un club où la concurrence est plus qu’accrue, les possibilités pour un joueur de s’y imposer et donc de progresser sont faibles. Il ne faut pas se voiler la face ni faire du chauvinisme il ne sera pas titulaire. Passer d’un club qui joue le maintien en ligue 1 à un des plus grands clubs d’Europe ne demande pas le même degré de performance. Quels seront les points positifs de ce transfert pour ce joueur ? Une expérience au PSG en tant que titulaire aurait été préférable et n’aurait été que bénéfique pour lui. Accumulé du temps de jeu dans une équipe participant régulièrement à une coupe d’Europe est toujours intéressant.

Progression, autodestruction

Au Real, Varane sera entraîné par Mourinho, bénéficiera des conseils avisés de grands joueurs, mais est-ce suffisant pour progresser ? Rien ne remplace l’expérience accumulée sur le terrain. Certes il peut être prêté par le Real, mais pour moi un semblant de stabilité ne peut encore une fois qu’être bénéfique pour le joueur.
En tout cas, il ne sera pas le premier à se brûler les ailes de cette manière. Tous étant considérés comme de gros espoirs du football français, tous ont cédé aux douces avances faites par de gros clubs et tous se sont plantés : Florent Sinama-Pongolle et Anthony Le Tallec du Havre à Liverpool, David N’gog du PSG à Liverpool, Ludovic Butelle de Metz à Valence, Jérémie Aliadière à Arsenal, David Bellion de Sunderland à Manchester United, Grégory Vignal de Montpellier à Liverpool, Gabriel Obertan de Bordeaux à Manchester United et j’en oublie… Tous sont aujourd’hui dans des clubs de seconde voir troisième zone, remplaçant dans un club huppé ou tout simplement sans contrat.

Des connaissances crapuleuses

Une dernière chose qu’il faut prendre en considération c’est le fait que les joueurs puissent être influencés dans leur choix par un entourage pas toujours très avisé ou par des agents peu scrupuleux (enfin ça c’est un autre problème…) qui ne pense qu’à se faire du blé aux dépens du joueur qui souvent est un peu perdu dans ses réflexions, si réflexion il y a.

Conclusion

Et bien que faut-il en conclure ? Chacun pourra se faire sa propre opinion sur les chances de Varane de réussir au Real. Comme vous avez pu le remarquer, je pense que ses chances sont faibles. Certains ne seront pas d’accord pour X raisons, le problème est que dans cette affaire nous ne sommes qu’au stade des supputations et qu’au final la seule réponse à ce problème sera la vérité du terrain.