Archives Mensuelles: avril 2012

Résultat concours anniversaire!


Aujourd’hui se termine notre semaine anniversaire, par le résultat de notre concours.

Tout d’abord, nous tenons à remercier tous les participants!

Et après tirage au sort, le gagnant est

Florian Valero!

Bravo à lui!

Et surtout Football Anatomy ne s’arrête pas, nous espérons que vous allez nous suivre de nouveau dès la semaine prochaine avec de nouveaux articles!

Football Anatomy : un an de foot résumé en 33 dates !


Pour conclure en beauté cette semaine qui marque la célébration du premier anniversaire de votre blog de foot préféré, nous vous proposons une rétrospective de cette année de ballon rond passée à vos côtés.

Il s’en est passé des choses en un an. Des titres, des qualifications ou des éliminations surprises, des rachats de club, des transferts marquants… La liste est longue ! Alors pour ne pas vous retenir trop longtemps et quand même vous proposer un aperçu assez complet de l’année footballistique écoulée, en voici un résumé en 33 dates.

23 avril 2011

Est-ce pour fêter la naissance du blog ou simplement le fruit du hasard ? Toujours est-il que ce 23 avril 2011 est plutôt riche pour les amateurs de football que vous êtes et, bien évidemment, que nous sommes !

Tout d’abord, il s’agit de la date à laquelle l’Olympique de Marseille a obtenu son deuxième titre consécutif en Coupe de la Ligue. Pour y parvenir, les Olympiens ont du venir à bout de Montpellier (1-0), grâce à un but de Taye Taiwo. On le sait, le latéral nigérian n’est pas connu pour sa finesse. Il n’en n’a d’ailleurs fait preuve à aucun moment lors de cette finale. Même une fois le coup de sifflet final retenti et le trophée remis aux Marseillais. Tout le monde se souvient bien évidemment de sa fantastique interprétation du désormais fameux chant « Les Marseillais montent à Paris pour enc… le PSG ». Du grand Taiwo !

Mais c’est également la date d’un match hors-norme en Liga. Les joueurs du Real Madrid se déplacent à Valence et s’y imposent 6-3 avec, notamment un triplé de Gonzalo Higuain.

30 avril 2011

Le Borussia Dortmund obtient le 7e titre de Champion d’Allemagne de son histoire. Le dernier sacre du club remontait à la saison 2001/2002. Les protégés de Jürgen Klopp concluent ainsi une magnifique saison qui a notamment vu éclore de grands talents tels que Kagawa ou Lewandowski. Avec 75 points au compteur, ils devancent Leverkusen de 7 longueurs et Munich de 10.

7 mai 2011

Date charnière de cette fin de saison 2011/2012. Tout d’abord, en France, Bordeaux reçoit le FC Sochaux alors irrésistibles, et c’est Tigana qui va en faire les frais. Les Girondins s’inclinent lourdement (0-4) pendant que la fille du coach se fait « bousculer » dans les tribunes de Chaban-Delmas. C’en est trop pour Jeannot qui décide de rendre son tablier.

En Italie, le Milan AC remporte le championnat. Il s’agit du 18e Scudetto pour les Rouges et Noirs (Rossoneri en VO).

Un peu plus à l’Ouest, le Real Madrid refait parler la poudre en mettant une belle fessée au FC Seville sur la pelouse sévillane (2-6). Cristiano Ronaldo évite de peu la rupture de la crête croisée et en profite pour inscrire un quadruplé.

Et puis, au Nord, la Bundesliga voit le Bayern Munich pavaner dans un dernier sursaut d’orgueil. Les Bavarois s’imposent 8-1 sur le terrain de Sankt Pauli avec, la aussi, un quadruplé. Celui d’une autre gravure de mode : Mario Gomez.

11 mai 2011

Sans surprise, le FC Barcelone remporte la Liga. C’est le 21e titre pour le club catalan. Et pour fêter ça, les joueurs de Pep Guardiola s’offrent le luxe d’assurer leur sacre à 2 journées de la fin du championnat. Facile !

14 mai 2011

En Angleterre, Manchester United remporte la Premier League pour la 19e fois de l’histoire du club. Les Red Devils devancent les Londoniens de Chelsea de 9 longueurs.

Et, dans un même temps, leur voisin et rival, Manchester City, s’impose en finale de la FA Cup face à Stoke City (1-0). Il s’agit du premier grand trophée depuis 1976 pour les Mancuniens bleu ciel.

En France, Lille commence à concrétiser sa très belle saison en remportant la Coupe de France. Les joueurs de Rudy Garcia battent le PSG (1-0) sur un beau coup-franc de Ludovic Obraniak. Il permet ainsi aux Nordistes de glaner leur 6e titre dans la compétition.

18 mai 2011

Le Football Club de Porto bat le Sporting Braga (1-0) à l’Aviva Stadium de Berlin et s’adjuge ainsi la League Europa. C’est Falcao, le buteur colombien qui permet à Porto de gagner et de réaliser un doublé  avec le titre obtenu en championnat du Portugal.

21 mai 2011

Lille termine sa saison en beauté en étant sacré champion de France. Le club du président Seydoux compte 8 longueurs d’avance sur le précédent champion, l’Olympique de Marseille et 12 sur l’autre Olympique : Lyon.

En Allemagne, Schalke 04 s’impose très largement en finale de la Coupe face à Duisbourg (5-0).

Un peu plus à l’ouest, le Standard de Liège bat Westerlo (1-0) et remporte la Coupe de Belgique pour la 6e fois.

22 mai 2011

Au Portugal, le FC Porto réalise un triplé historique en battant le Vitoria Guimaraes (6-2) en finale de la Coupe.

26 mai 2011

Au stade Craven Cottage de Londres, les féminines de l’Olympique Lyonnais remportent la Ligue des Champions. Elles s’imposent face à Potsdam (2-0) et obtiennent le premier titre pour une équipe féminine française dans la compétition.

28 mai 2011

Toujours à Londres, mais au Stade de Wembley cette fois, le FC Barcelone bat Manchester United (3-1) en finale de la Ligue des Champions. C’est la 4e fois que le club catalan remporte le trophée européen majeur.

29 mai 2011

L’Inter Milan s’impose contre Palerme (3-1) en finale de la Coupe d’Italie. Les Milanais obtiennent ainsi leur 7e titre dans la compétition. Le deuxième consécutif grâce, notamment, à un doublé de Samuel Eto’o.

31 mai 2011

Le fonds d’investissement national de l’État du Qatar (QIA) rachète le club du Paris-Saint Germain à hauteur de 70%. Lancement d’une nouvelle ère pour le club de la capitale.

25 juin 2011

Le championnat d’Europe espoirs est remporté par l’équipe d’Espagne. Les jeunes ibériques viennent à bout de la Suisse (2-0) pour obtenir leur 3e titre dans la compétition.

26 juin 2011

Cataclysme en Argentine : pour la première fois de son histoire, River Plate est relégué en deuxième division.

Toujours sur le continent américain, le Mexique remporte la Gold Cup pour la deuxième fois consécutive face aux États-Unis (4-2).

17juillet 2011

A Francfort, en Allemagne, l’équipe féminine japonaise est sacrée championne du monde. Les Nippones ont bataillé ferme pour venir à bout des États-Unis (2-2, 3 tirs au but à 1) mais obtiennent leur premier titre mondial.

24 juillet 2011

Autre compétition internationale, mais cette fois masculine : l’Uruguay s’impose face à la surprise paraguayenne (3-0) en finale de la Copa America. La Celeste obtient ainsi, à Buenos Aires, en Argentine, son 15e titre dans la compétition.

6 août 2011

Une nouvelle fois, le Paris-Saint Germain montre qui a la plus grosse en battant son propre record du transfert le plus cher de l’histoire du championnat de France. Le club parisien, grâce à l’investissement sans précédent de ses nouveaux propriétaires du Qatar (voir 31 mai 2011), fait signer le milieu offensif argentin de l’US Palerme, Javier Pastore pour 42,8 millions d’euros. Le précédent record avait été établi en 2000 par le PSG avec l’achat, au Real Madrid, de Nicolas Anelka pour 33,5 millions d’euros. La capitale aurait-elle tendance à jeter l’argent par les fenêtres ?

19 août 2011

L’avant-centre camerounais Samuel Eto’o, réputé pour sa modestie et sa classe naturelle, quitte l’Inter Milan au sommet de sa gloire pour s’engager avec… le club russe d’Anzhi Makhachkala. Le transfert s’élève à 25 millions d’euros.

Mais autant vous le dire tout de suite, ce n’est pas le challenge sportif qui a motivé la décision de l’attaquant. Ce sont plutôt les 20 millions d’euros de salaires qui vont lui être versés chaque saison. Il rejoint des joueurs comme Roberto Carlos, Jirkov ou Angbwa. Tous, bien évidemment attirés par la rémunération. Le championnat russe va-t-il supplanter le Qatar ou les Émirats Arabes Unis pour attirer les joueurs en fin de carrière qui souhaitent s’assurer une retraite pépère ?

23 octobre 2011

Grosse ellipse de plus de deux mois pour passer directement à la bifle infligée par le PSG britannique, Manchester City, a son voisin et rival de Manchester United (1-6), sur la pelouse des Red Devils. Un succès qui permet également au Citizens de prendre largement la tête de la Premier League.

29 octobre 2011

Outre le succès spectaculaire d’Arsenal sur les terres de Chelsea (3-5), avec un triplé de Robin Van Persie, l’actualité footballistique du jour est, avant tout, dominé par l’accident vasculaire cérébral (AVC) d’Antonio Cassano.

L’international italien qui n’est pas connu pour être un mec posé qui rentre chez lui directement après les entraînements a eu chaud mais ses jours ne sont finalement pas en danger. En revanche, son retour sur les terrains ne se fera qu’à la suite d’une lourde rééducation.

27 novembre 2011

Au Stade Vélodrome, Paris et son nouveau budget vient défier son rival éternel, l’OM. Malheureusement pour le FC Qatar, les Marseillais, bien qu’en méforme cette saison, réagissent et dans un sursaut d’orgueil infligent un cinglant 3-0 aux Parisiens. Ces derniers remontent le Rhône et traversent la Bourgogne la queue entre les jambes.

10 décembre 2011

En Espagne, c’est jour de Classico. Le premier duel entre les deux terreurs de la Liga a lieu à Santiago Bernabeau, en terres madrilènes. Et c’est le FC Barcelone qui bat le Real Madrid (1-3).

22 décembre 2011

Les dirigeants parisiens offrent des étrennes d’un montant de 4 millions d’euros à Antoine Kombouaré. Ah oui, en contre partie, ce dernier est limogé de son poste de coach du PSG. Et ce malgré le fait qu’il ait permis au club de terminer la première partie du championnat en tête avec 40 points et 3 longueurs d’avance sur son dauphin, Montpellier.

30 décembre 2011

Carlo Ancelotti est nommé entraîneur du Paris-Saint Germain. Son nom sonne visiblement mieux que celui de son prédécesseur.

9 janvier 2012

Lionel Messi assoit encore un peu plus sa domination sur le football mondial en étant sacré Ballon d’Or pour la 3e année consécutive. Il devance son rival du Real Cristiano Ronaldo et son coéquipier du Barça Xavi Hernàndez.

De son côté, Pep Guardiola est désigné Meilleur Entraîneur de l’année 2011.

1er février 2012

A l’issue d’une rencontre du championnat d’Egypte entre Al Masry et Al Ahly, à Port-Saïd, des supporters des deux clubs s’affrontent violemment. Bilan de la baston : 79 morts, plusieurs centaines de blessés et des tensions politiques sociales et communautaires qui reprennent de plus belle dans le pays.

12 février 2012

Coup de tonnerre en Afrique : la Zambie remporte la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) à la grande surprise de tous. En s’imposant aux tirs au but face à la Côte d’Ivoire, les protégés d’Hervé Renard offre le premier titre à la sélection dans la compétition.

4 mars 2012

Après une série de mauvais résultats, André Villas Boas est licencié de son poste de manager de Chelsea. Il est remplacé par l’ancien joueur emblématique du club, jusqu’alors adjoint du coach portugais, Roberto Di Matteo.

Le même jour, en Coupe d’Afrique du Sud, les Mamelodi Sundowns étrillent le Powerlines FC 24 à 0 !

13 mars 2012

Lors des huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions, Brandao qualifie l’OM grâce à un magnifique enchaînement « Contrôle du dos en pleine course + frappe du gauche en plein milieu du but » qui surprend totalement Julio Cesar. Les Marseillais sont battus (2-1) mais passent en Quarts de Finale grâce à la règle des buts inscrits à l’extérieur.

17 mars 2012

Le milieu de terrain de Bolton, Fabrice Muamba, est victime d’un arrêt cardiaque lors de la rencontre de son club face à Tottenham en Quarts de Finale de la Coupe d’Angleterre. Il s’en relèvera !

14 avril 2012

Brandao ressort de son placard à balai pour offrir le 3e titre consécutif en Coupe de la Ligue à l’Olympique de Marseille. Les Provençaux s’imposent pendant les prolongations face à Lyon (1-0) grâce à un but du gauche de leur Brésilien volant.

21 avril 2012

En Allemagne, le Borussia Dortmund est de nouveau sacré champion. C’est le deuxième titre consécutif pour le club.

En Espagne, lors du deuxième Classico de la saison, le Real se venge et s’impose à Barcelone (1-2). Les Madrilènes prennent ainsi une très sérieuse option sur le championnat espagnol.

23 avril 2012

Football Anatomy souffle sa première bougie avec une semaine spéciale.

La vidéo dans le football


Aujourd’hui nous parlons d’un thème qui ne cesse de faire débat dans le monde du football. Le ballon rond serait-il devenu trop rapide pour être géré seulement par 3 hommes ? Les sommes investis dans le football demanderaient-elles un sport avec zéro erreur d’arbitrage ? Et bien aujourd’hui l’ensemble des rédacteurs de Football Anatomy donne leur avis !

Elsenorcoronas 

Es-tu pour ou contre la vidéo ?

Je suis globalement pour la vidéo dans le football.

Pourquoi ?

J’estime que ça ne ferait pas insulte à l’histoire du foot. Au contraire, cela permettrait de moderniser ce sport et d’en finir avec une attitude conservatrice qui n’a plus lieu d’être de la part de certains dirigeants.

Comment veux-tu l’implanter dans le jeu ?

Il faudrait que le dispositif mis en place soit relativement discret. On pourrait installer des caméras miniatures sur les cages afin de contrôler si certaines frappes ont passé la ligne de but ou non.

La vidéo pourrait également être utilisée dans le cas de certaines contestations, à la demande des entraîneurs ou des dirigeants des clubs concernés. Mais dans ce cas, son utilisation devra être réglementée et limitée pour ne pas non plus casser le rythme des rencontres.

Si je ne m’abuse, la vidéo pourrait être utilisée, en test, au cours du Mondial 2014. En tout cas, Sepp Blatter a donné son accord.

ReplaySport

Es-tu pour ou contre la vidéo ?

Pour

Pourquoi ?

Le football se voit entaché par beaucoup de fautes d’arbitrages, certes l’erreur est humaine. Mais quand votre équipe se fait  » voler  » très souvent. Vous en avez marre. L’année dernière un site avait fait un classement de Ligue 1 avec les  » vrais scores  » s’il n’y avait pas eu d’erreur d’arbitrage. Et cela changé quand même pas mal la donne à la fin. La technologie existe, et pour moi le football pourrait s’en servir, comme le fait déjà le tennis, le rugby. Sans en abuser par contre !

Comment veux-tu l’implanter dans le jeu ?

Pour moi cela ne doit pas casser le jeu, ou casser le lien entre football pro & amateurs. Il faudrait tout d’abord limiter son utilisation. Par exemple comme au tennis où il y a un nombre de demandes par Set. Au football il y aurait le droit à une demande par match. Et pour moi ce serait seulement pour demander si la ligne un bien franchi le but, ou demander s’il y a eu hors-jeu ou non. Il ne faut pas aller plus loin. Donc mettre une caméra sur la ligne de but, et à hauteur de l’arbitre assistant.

Ne serait-ce pas insulter l’histoire du football ?

C’est vrai que ça pourrait casser les liens entre le foot pro et amateur. Mais en limitant son utilisation, par une demande par match, cela pourrait le faire. Mais il ne faut pas en abuser. Une seule demande par match semble la bonne solution. Un compromis qui pourrait tout de même garder les liens entre le foot pro et amateur.

Sanscrampons

Es-tu pour ou contre la vidéo ?

Je suis pour et contre la vidéo

Pourquoi ?

Bien que dans le sport professionnel les enjeux économiques sont tel qu’un but peut changer le destin d’une équipe et d’un pays. Mais à mon sens le foot est un sport universel qui doit être pratiqué de la même façon dans un championnat de DH, de ligue 1, de série A ou bien en première division bolivienne.

Alors oui pour intégrer une puce voir un détecteur pour savoir si le ballon a franchi la ligne en coupe du monde, à l’euro, la can…

Non à la vidéo qui fractionnera le jeu pour savoir si oui ou non le défenseur a fait faute sur l’attaquant…

Fab8679

Es-tu pour ou contre la vidéo ?

Contre

Pourquoi ?

Je trouve que l’ajout de ce système dans ce sport ne serait pas opportaint, car c’est un système qui n’est pas fait pour ce sport. Pour de multiples raisons, tout d’abord il y a le fait que le football a construit une partie de sa légende sur les erreurs d’arbitrage. Exemple le but de la main de Maradona en finale de coupe du monde 1986 face à l’Angleterre, l’expulsion de Blanc en demi-finale de la coupe du monde 1998 après une simulation du croate Slaven Bilić…

Le football est le sport le plus pratiqué et le plus aimé au monde, il ne doit pas rompre le lien populaire qui lie encore le foot business au football qui se joue dans les cours de récréation ou sur le terrain de « Leclavel les trois châteaux » un dimanche après-midi sur deux. Pourquoi cette technologie serait réservée à une élite ? Pour une histoire de pognon ? Excusez-moi, mais le football de haut niveau se joue parfois sur des détails, des défaillances et autres bourdes c’est ce qui rend ce sport si humain et fait rentrer un sport dans la légende ! That’s Football !!!

Et puis imaginons qu’on veuille le mettre en place c’est impossible ou très inutile de le faire. Je dis inutile dans le cas où ont l’utiliserait pour voir si le ballon a franchis ou pas la ligne de but. Ce cas arrive 1 fois tous les 40 matchs de foot et encore… Donc quelle utilité d’investir dans un système qui ne serait utilisé que très rarement. Déjà que les temps sont durs pour la plupart des clubs pros donc financer ce genre de technologie serait inutile et très aléatoire. Ensuite si on veut l’utiliser pour autre chose par exemple seulement les fautes dans la surface. Ca voudrais dire que si l’arbitre a un doute et demande la vidéo pour une faute dans la surface (ce qui hacherait le jeu au passage), l’autre équipe pourrait aller voir l’arbitre pour lui dire « oui, mais il y a eu faute il y a 2 minutes et vous ne l’avez pas signalé » dans ce cas ont devrait remonter la bande en arrière et on en finit plus…
Voudriez-vous apporter des solutions pour améliorer le football ?

Oui, à ce moment-là des solutions en dehors de la technologie.
Pourquoi ?
Le football est un sport humain et populaire il doit pouvoir rester contrôler par l’humain, il reste au football quelques valeurs qui font de lui ce sport si particulier alors pourquoi ne pas les garder ?

Interview – Joey Coulon auteur de Permis de rêver.


Joey Coulon est un jeune homme de 17 ans. Sa famille passionnée de football le plonge dans ce monde dès son plus jeune âge. Il s’inscrit à l’âge de quatre ans au club de Montlouis sur Loire dans l’Indre-et-Loire où il est entraîné par son père. Il y joura jusqu’à ses 10 ans. C’est à ce moment qu’il rejoint le Tours Football club. Il joue ainsi au plus haut niveau dans chaque catégorie. A seize ans il intègre le centre de formation et joue en national. Seulement, une lésion ostéochondrite, un rare problème de croissance, au genou gauche arrête subitement sa saison. Il se réfugie alors dans l’écriture. L’idée d’écrire un livre lui vient à l’esprit et ce projet va finalement se réaliser. Lu et apprécié « Permis de Rêver » attire l’oeil.

Bonjour Joey , peux tu nous présenter ton livre ?

Bonjour,  mon livre Permis de rêver retrace mon parcours footballistique mais aussi mon histoire humaine pour tous les jeunes footballeur qui rêvent de devenir professionnel, pour leur dire que le foot est un jeu, un rêve et que c’est très très dur d’y arriver beaucoup d’appelé peu d’élu…

Pourquoi avoir eu envie d’écrire un livre ?

L’envie d’écrire est venue instinctivement, c’est la seule façon que j’ai trouver pour extérioriser ma haine sans me retrouver mal et sans m’éparpiller. Mais surtout j’aime écrire.

Écrire, cela t’a sans doute permis d’aller mieux et de penser à autre chose ?

Oui ça m’a fait penser à autre chose, ça m’a soulagé et m’a apaisé…

Si tu avais une anecdote a nous livrer sur le monde pro et les centres de formations ?

Une anecdote sur le monde pro ? Du moins avant avec les centres de formations.. En dehors du terrains on est solidaire, sur le terrain on est adversaire comme le prouve mes entraînements que je raconte dans le livre…

Rejouera tu au foot ou cette blessure ne te donne plus envie de continuer ? Reprendre le foot dans un but de devenir pro , est maintenant devenu impossible ?

J’ai très envie de rejouer, plus que jamais et je continue de rêver à devenir pro. Je suis déterminé et prêt à tout pour y arriver

Et au niveau écriture, penses tu déjà à écrire un deuxième livre ?

Je pense à écrire un deuxième livre, je l’ai commencé mais je garde le thème pour moi pour le moment .

Combien de ventes sont espérées pour Permis de rêver ?

Combien de ventes ? Je ne sais pas du tout, c’est unique en France donc on a pas de base ou autre. En tout cas j’espère qu’il va faire un petit bout de chemin, en tout cas, il ne part pas trop mal

Si tu as un dernier message à faire passer ?

Toujours croire en ses rêves !

N’hésiter pas à visiter son site internet : http://joeycoulon.fr/

Quelques extraits de son livre : http://joeycoulon.fr/category/extrait/

[Comparaison] Championnat traditionnel-Compétition à Franchise


« Cercle fermé, dépendance, salary cap, faible intérêt extérieur…» c’est peut-être en ses mots que Jean-Luc Delarue aurait pu faire une présentation des championnats fonctionnant sur le système des franchises ! Aujourd’hui nous allons faire une comparaison entre notre style de championnat traditionnel et ces  fameux championnats à franchise qui dans certains cas ont plutôt une réputation de maison de retraite que d’un vrai championnat.

Fonctionnement

Nos championnats traditionnaux fonctionnent sur le système de montée, descente et c’est celui qui est en tête du championnat qui gagne à la fin. Dans les championnats à franchise, c’est un peu différent et ils se décomposent de la façon suivante. Tout d’abord, les équipes sont des franchises c’est-à-dire des équipes avec un nom différent que ce que l’on peut connaitre en Europe par exemple les « Chicago Fire » en MLS (Amérique du Nord), dont la franchise est acceptée sur dossier par les instances dirigeantes de ces compétitions. Il n’y a pas de montée, descente, tous les ans ce sont les mêmes équipes qui se rencontrent. Dans ces compétitions il y a 2 phases, la phase de championnat où les équipes sont dispatchées dans un ou plusieurs groupes et un certain nombre d’équipe en tête des groupes participe au play-off c’est à des matchs à élimination directe ou sous forme de match aller-retour.

États-Unis, Australie, Inde…

Il y a 2 gros championnats à franchise connut, l’un est la Major League Soccer au États-Unis et Canada crée en 1993 succédant à la North American Soccer League. Compétition composée d’équipes à franchise américaine ou canadienne (19 équipes actuellement), dans les franchises les plus connues vous avez les « Los Angeles Galaxy » de David Beckham et Landon Donovan et les « New York Red Bulls » de Thierry Henry. La MLS a succédé à la NASL. La NASL a accueilli des stars (à une lettre prêt c’est quand même l’AS Nancy Lorraine, si ça sa sent pas déjà le sapin…) souvenez-vous des New York Cosmos du roi Pelé et de Beckenbauer dans les années 70. La NASL est réapparue en 2009 et est considérée comme le sous championnat de la MLS.

La 2ème grosse compétition à franchise est l’Hyundai A-league en Australie et Nouvelle-Zélande qui a vu le jour en 2005 et qui est composée de 10 équipes. Et la dernière compétition qui a vu le jour cette année est l’I-League en Inde composée de vieux joueurs en préretraite comme Robert Pires ou Hernàn Crespo touchant des salaires plus que démentielle…

Des règlements complexes

En MLS il y a 2 conférences, la conférence Ouest (9 équipes) et Est à (10 équipes). Les trois premiers de chaque conférence se qualifient en demi-finales de conférence, les quatre suivants au classement de chaque conférence disputent un barrage pour accéder à ces demi-finales, s’en suis le système habituel de play-off en match aller-retour jusque-là final. L’équipe première au classement général (sur les 2 conférences réunies), remporte le MLS Supporters’ Shield (le « bouclier des supporters »), et si la franchise qui gagne est américaine (et non canadienne), représente les États-Unis à la Ligue des champions de la CONCACAF la saison suivante. Ceci reste simple.

Ce qui devient plus complexe c’est au niveau des différents contrats de joueurs dans les franchises. La somme totale des salaires l’effectif ne doit pas dépasser un plafond salarial (ou salary cap s’élève à 2.810.000 $ pour chaque équipe en 2012) équivalent pour chaque équipe définie par la ligue avant la saison. Un salaire minimum est fixé par la ligue à 44.000 $/an et un salaire maximum à 350.000 $/an. Chaque équipe a le droit de recruter 3 joueurs désignés (joueur vedette), pour chaque joueur désigné, une somme de 335 000 $ est prélevée sur la masse salariale et payée par la ligue. Le reste du salaire est pris en charge par le propriétaire du club (les joueurs désignés de moins de 23 ans ne compteront que pour 200.000$ sur la masse salariale de leur club et ceux de moins de 20 ans seulement 150.000$.). Les équipes ne peuvent pas compter plus de 30 joueurs sous contrat. Vous l’avez compris ce système est très compliqué et ce n’est pas la seule règle dans ce championnat vous pouvez retrouver les autres règles à cette adresse si vous avez le courage de tout traduire en Français (http://www.mlssoccer.com/2012-mls-roster-rules).

Dans la A-League le règlement est aussi compliqué et respecte un salary cap, pour la saison 2010-11, chaque club disposait d’un plafond salarial de 2,35 millions $ (à l’exception des joueurs de renoms, invités ou de remplacement), le salaire minimum est de 46.215$/an. Une équipe de la A-League doit avoir entre 20 et 23 joueurs, avec un maximum de 5 joueurs provenant de l’extérieur. L’équipe doit aussi inclure au moins trois joueurs de moins de 20 ans. Ceci est une petite partie de règlement qui comme vous l’avez compris est aussi complexe quand MLS.

Pour la I-League il n’y a pas de réglementation particulière connue pour le moment.

Niveau de jeu

Le championnat le plus évolué en terme de niveau reste la MLS mais ce championnat n’est équivaut au final qu’a notre bon vieux national français ! Les bons joueurs restent les joueurs désignés qui sont assez souvent des joueurs en fin de carrière qui vient faire une pige ou de bons joueurs de ligue 2. Ceci est donc compliqué pour hausser le niveau du championnat de plus le fait qu’il y ai un nombre de joueurs venant d’autres pays limité, ceci ne favorise pas l’amélioration du niveau du championnat qui est soumis à énormément de règles qui étouffent ce championnat. Le constat est le même pour la A-League qui de plus peine à trouver un engouement au niveau international, pour faire venir des joueurs faisant remonter le niveau du championnat, car si la MLS c’est notre national la A-League peut-être considérer comme notre CFA. La qualité technique et l’intelligence de jeu sont déficientes dans ces deux championnats. C’est championnat ne sont pas désintéressant à suivre, mais ils sont trop réglementer par une ligue qui permet aux propriétaires des franchises de gagner de l’argent plutôt que dans perdre ce qui est le cas dans la plupart des clubs des championnats normaux (le salaire moyen d’un joueur dans ces deux championnats est plus faible que le salaire moyen d’un footballeur pro au niveau mondial). Mais le point fort de ces championnats est aussi leur point faible. Je parle du salary cap ce système est très intéressant pour limiter les salaires et donc arrêter l’hégémonie du football business, mais comme seules la MLS et la A-League respectent ce système, ces championnats se font  littéralement exploser en terme de concurrence vue qu’économiquement ils ne jouent pas d’égal à égal. Le système de salary cap est donc d’après- moi une idée qui devrait faire son chemin chez les dirigeants de la FIFA si l’on ne veut pas qu’un jour le Football soit démuni de toute humanité que l’argent aurait vampirisée.

Ensuite, parlons de la compétitivité de ce système de championnat. Le système de franchise permet à une compétition de trouver vite ses repères auprès  des spectateurs.  Il y a peu d’équipes et elles changent rarement et c’est bien ça le problème. Le système de franchise est plus un système pensé pour le marketing que pour l’essence du sport en lui, ce ne sont pas les mêmes valeurs qui sont représentées. Une équipe qui finit dernière reste dans le même championnat l’année d’après avec un mince espoir de faire de mieux. Dans un championnat normal, ce n’est que les équipes les plus compétitives qui restent au haut niveau. Donc année après année à moins d’avoir un système de transferts et formation qui permet aux équipes de recruter efficacement pour augmenter le niveau de la compétition. Le championnat traditionnel reste le meilleur facteur de compétitivité, de plus elles permettent souvent d’écrire de belles histoires…

Conclusion

Alors, au final qu’en penser ? Et bien le système de franchise est très bien dans un cadre ou c’est une valeur de qualité reconnue dans le sport dans lequel il est établi, c’est aux États-Unis avec la NBA (basket), NHL (hockey) et la NFL (Foot US), mais c’est un système fortement déconseillé dans un championnat en construction. Et actuellement dans le football la seule chose que ces compétitions peuvent apporter c’est le système de salary cap qui permettrait de réguler l’économie du football professionnel dans le monde. Mis à part ça, nos bons vieux championnats traditionnels restent et de loin les plus compétitifs.

[Jeu anniversaire ] Gagnez le maillot d’Emmanuel Imorou ( Braga )


Bonjour à tous ! Aujourd’hui et tout au long de cette semaine, le blog souffle sa première bougie ! Et pour commencer cette semaine, le blog vous propose un joli petit cadeau ! Un jeu-concours !

Tout au long de cette semaine, vous allez pouvoir gagner un maillot ! Maillot très gentiment offert par et Emmanuel Imorou joueur du Sporting Clube de Braga et nous lui en remercions !!!

Pour participer au concours, il vous suffit de répondre à la question suivante !

« Quel numéro porte Emmanuel Imorou à Braga ? »

Attention , vous pouvez doublez , voir triplez vos chances si vous :

– Aimez la page Facebook du blog  http://www.facebook.com/FootballaAnatomy

– Si vous postez le tweet suivant :  » Tentez de gagner le maillot de @manuimorou sur @footballanatomy https://footballanatomy.wordpress.com/2012/04/23/jeu-concours-anniversaire-gagnez-le-maillot-demmanuel-imorou-braga/ « 

Pour participer c’est très simple envoyer les informations suivantes :

Réponse à la question :

-Nom :

-Prénom :

-Adresse :

-Code postal :

-Ville :

-Votre Nom sur Facebook (si vous avez !) :

-Votre pseudo sur Twitter (si vous avez aussi) :

À l’adresse suivante : jeufootballanatomy@gmail.com

Vous avez jusqu’au samedi 28 avril 23h59m59s pour participer !!! Les résultats vous seront communiqués dimanche!

D’ici-là on vous souhaite bonne chance à tous et on vous donne rendez-vous dès demain pour un nouvel article !!!

PS : Le maillot est de taille M

Abécédaire du clasico


A quelques heures du classico, on te dit tout de A à Z, histoire d’être incollable devant tes potes entre deux pizzas et quelques bières

A comme Abidal

Le Français qui fait preuve d’un immense courage face à la maladie, depuis qu’une tumeur au foie lui a été décelée. Il est devenu l’icône du tout Camp Nou.

Greffé dans la semaine, ses coéquipiers auront surement une pensée pour lui au moment de pénétrer sur la pelouse.

B comme budget

Les deux mastodontes du foot espagnol vivent sur une autre planète, 500 millions d’euros pour le club merengue, 428 millions pour le club catalan, pour donner un ordre d’idée L’olympique Lyonnais n’a que 150 millions de budgets.

C comme Camp Nou

Construit en 1957, le Camp Nou antre du FC Barcelone est le plus grand stade d’Europe avec ses 99 354 places.

Ce monstre de béton niché au cœur du complexe multisports Blaugrana accueil le musée de Barça , un restaurant, une cafétéria, de nombreuses salles de congrès et a la particularité d’offrir aux joueurs la possibilité de se recueillir dans une chapelle juste avant leurs entrées sur la pelouse.

D comme dettes

Les deux clubs espagnols ont beau vendre du rêve à chacune de leurs sorties la réalité est plus sombre. Les deux clubs sont endettés jusqu’au coup, 590 millions pour le Real Madrid, 578 millions pour le Barça.

Colossale à l’image de leurs palmarès.

E comme Enjeux

Au-delà de la visibilité mondiale et des enjeux économiques, ce classico, c’est le tournant de la saison.

Une victoire du Barça leur permettrait de revenir à un point du Real, en revanche une victoire madrilène laisserait les Barcelonais à 7 points du Real autant dire la fin de tout espoir d’enchainer sur un quatrième titre consécutif.

F comme Fabregas

Francesc Frabregas plus souvent appelé « Cesc Frabregas » est la recrue de la saison. Formé à la Masia est parti à seize ans à Arsenal, la pépite s’est très vite imposé dans l’équipe londonienne au point de finir avec le brassard.

Longtemps pisté par le Barça qui s’est rendu compte qu’ils avaient fait une boulette en le laissant filer à l’anglaise, ils sont enfin parvenus à le faire revenir au bercail contre 29 millions d’euros, mais surtout de très nombreux bonus en cas de victoire qui rapporterait gros aux Gunners.

G comme Guardiola

Formé à la Masia, Josep Guardiola communément surnommée Pep Guardiola, a évolué la majeure partie de sa carrière dans son Barça. Après avoir pris les rênes de l’équipe B, il succède à Frank Rijkaard le 8 mai 2008 au poste d’entraineur de l’équipe première.

Fils spirituel de Johan Cruiff, « Pep » malgré son inexpérience du très haut niveau en tant que coach remporte dès la première saison, la liga, la coupe du roi, la ligue des champions, la supercoupe d’Espagne, la supercoupe d’Europe et le Mondial des clubs.

Six titres tout ce qu’un club peut gagner en une saison, Pep Guardiola la gagnée dès sa première saison à la tête de son club.

S’en suis deux titres de champion, une supercoupe d’Espagne, une champions league, un mondial des clubs, deux supercoupes uefa.

Le palmarès que certains entraineurs mettent trente ans à construire, Pep, lui la construit en quatre saisons .

H comme Histoire

Le classico de ce samedi sera le 164 ème en championnat.

Un match qui au-delà du sportif est historiquement très politique de l’autre côté des Pyrénées , la catalogne étant indépendantiste et ayant était sévèrement réprimé lors de la guerre d’Espagne par le pouvoir franquiste basé à Madrid.

I comme Iniesta

À seulement 27 ans, Andrès Iniesta , formé à la Masia et déjà dans le top 10 des joueurs ayant porté le plus le maillot Blaugrana en match officiel.

En passant c’est aussi un buteur de final. Unique buteur espagnol en final de la coupe du monde, c’est également le buteur lors de la finale de ligues de champions 2009, Iniesta est assurément l’homme des grands matchs.

J comme José Mourinho

« The special one » comme il s’était présenté lors de la première conférence de presse lors de son passage à Chelsea, voilà qui donne le ton sur le bonhomme.

José Mourinho, coach ultra médiatique, rock star qui ne se déplace jamais sans gardes du corps, adepte des pics lancés en vrac, aux journalistes, aux entraineurs et joueurs adverses, à ses joueurs et même aux supporters « le Mou » et aussi efficace quand il s’agit des défourailler verbalement sur tout ce qui bouge, que lorsqu’il doit recadrer tactiquement son équipe.

Fin stratège Mourinho est un homme de titres, championnat, league des champions avec Porto, Championnat, FA cup avec Chelsea, championnat, coupe d’Italie, league des champions avec l’inter de Milan.

Recruté par Florentino Perez pour casser l’hégémonie barcelonaise, José Mourinho est en passe de réussir son pari, le titre étant quasi acquis en cas de victoire samedi.

K comme Kakà

Ricardo Kakà sera l’un des trois ballons d’or présent sur la feuille de match du classico avec Ronaldo et l’indéboulonnable Lionel Messi.

Pas sur en revanche que le Brésilien soit titulaire sa situation au réal étant compliqué.

L comme Lionel Messi

On ne le présente plus, à moins de vivre dans une grotte, tu as déjà tout vu, tout entendu sur ce joueur.

Cette année encore le triple ballon d’or affole les compteurs, 41 buts en liga cette saison, il es stratosphérique on vous dit.

M comme Masia

La Masia. Le mas , en catalan.

Vieille bâtisse datant du 18ème siècle, elle accueille depuis 1979 le centre de formation du FC Barcelone.

Une vraie pépinière de talents.

Lors de la finale de coupe du monde 2010 l’Espagne qui remporta la coupe du monde alignait six joueurs formés à la Masia.

N comme Neymar

Il n’est pas encore arrivé ni au réal où il a les plus grandes chances d’aller, ni au barça qui médiatiquement ne peut pas laisser passer une mine d’or pareil, mais une chose est certaine, il est dans l’esprit des deux présidents dès qu’il s’agit de parler transfert.

O comme Özil

L’international allemand s’est très vite acclimaté au capital espagnol, en deux saisons, Mesut Özil qui arriva du Werder sur la pointe des pieds est devenue une pièce maitresse du milieu de terrain Madrilène

titulaire à trente et une reprises cette saison sauf blessure de dernières minute,s il sera ce samedi sur la pelouse du Camp Nou.

P comme Pepe

L’animateur des classico, celui par qui les scandales arrivent.

Képler Laveran Lima Ferreira, dit Pepe c’est le gentil boucher du Réal Madrid celui qui découpe ses adversaires, adore la simulation et n’est pas contre essuyé ses crampons sur un tibia ou une main qui traine.

Accusé par l’éditorialiste de Marca de « salir le maillot du réal Madrid » Pepe sera à coup sûr, encore une fois une des attractions de se classico.

Q comme Qatar fondation

Cela devait arriver un jour, c’est fait depuis le début de la saison.

Le club catalan était probablement le dernier club de ce standing à ne porter aucun de sponsor sur son maillot à l’exception de l’Unicef offert gracieusement par le club pour la protection de l’enfant, le mythe est tombé.

Criblé de dettes la direction du club a donc décidé de passer le pas pour un joli pactole, 150 millions pour quatre années.

R comme Ronaldo

Idem Lionel Messi, logiquement tu sais déjà tout sur lui, alors si t’ignores encore qu’il est ballon d’or, que son transfert record de Manchester United au Réal a coûté la modique somme de 93 millions d’euros et qu’il est le joueur le mieux payé de la planète foot on peut rien faire pour toi.

S comme Seydou Keita

Le Malien qui à longtemps évolué en France est le joker de luxe dans l’entre jeux barcelonais, bien que peu titulaire en championnat, il a joué quasi toutes les rencontres de ligue des champions cette saison, souvent capable d’éclair qui parfois finissent dans le but il est l’un cadre du vestiaire.

T comme Transfert

Si deux clubs sur la planète sont capables d’attirer les plus grandes stars uniquement sur leurs noms, c’est bien le Barça et le Réal.

Maradona, Henry, Ronaldo, Ibrahimovic entre autres on cédait aux sirènes Barcelonaise.

Figo, Zidane, les deux Ronaldo, Kakà à celle du club de la capital.

U comme Univers

À chaque classico la planète foot, s’arrête, retient son souffle, prend parti.

Aucun autre match, sinon les finals de coupe du monde rassemble autant de passionné devant leurs écrans, 500 millions en moyenne.

Un chiffre qui pourrait bientôt passer la barre du milliard, la liga étant désireuse de faire jouer le match à midi, heure espagnole dans le but d’être en prime time sur les chaines asiatiques.

Une logique économique qui se heurte aux socios des deux équipes qui veulent continuer à voir leurs équipes à l’heure du diner espagnol.

V comme Varane

Le jeune Français, Raphaël Varane qui fêtera ses dix-neuf ans dans quelques jours est la nouvelle pépite du Réal Madrid, repéré par le conseiller spécial de Florentino Perez, Zinedine Zidane.

Le défenseur polyvalent arrivé du Racing Club de Lens en début de saison, il est devenu la coqueluche du vestiaire et celui de son coach.

Titularisé huit fois en championnat et quatre fois en champions league, le natif de Lille pourrait être la surprise du « Mou » pour se classico.

W comme Wags

Longtemps la femme de footballeur la plus connu fut Victoria Beckham, c’est fini depuis que Shakira fricote avec Gérard Piqué.

X comme Xavi

C’est le métronome des champions du monde espagnol, mais aussi celui du Barça.

Xavi le Catalan, au Barça depuis toujours, c’est le joueur qui a le plus porté le maillot barcelonais, celui qui a gagné le plus de titres dans l’histoire du club, dix-neuf au total.

Il fit ses débuts en liga à dix-huit avant de devenir titulaire dès la saison suivante.

En treize ans d’équipe première, le classico n’a plus aucun secret pour lui.

Il sera à coup sûr encore l’un des maitres à jouer de ce classico.

Y comme Y

On a bien cherché, mais depuis le départ de Yaya Touré, les y dans le classico, c’est seulement dans les équations des bookmakers.

Z comme Zidane

Longtemps qualifié pour les journalistes « d’emploi fictif » Zinedine Zidane, conseiller spécial du président Merengue à était promu cette saison «directeur de l’équipe première » du grand Réal.

La bonne relation qu’il entretient avec le « spécial One » lui a permis d’assoir dans l’équipe le petit Varane donc il est à l’initiative du transfert.

Actuellement en train de passer le diplôme de « Manager général de clubs sportifs professionnel » au CDES de Limoges s’implique de plus en plus dans l’organigramme madrilène.

Top 10 des footballeurs les plus violents


De tout temps dans ce sport qui est le football nous avons vu des joueurs volés, des jambes fracturées ou tordues dans tous les sens, des crânes enfoncés et tout ceci par des tacles rageurs par des joueurs souvent de caractères qui sont les cauchemars des arbitres ! Ayant toujours apprécié les joueurs de caractère aujourd’hui c’est top 10 des joueurs les plus violents dans le football !

10. Eric Cantona

Personne ne peut le niée Cantona était un joueur de caractère, ses colères et son caractère imprévisible font de lui un football hors norme. Son  plus grand trait de caractère sur une pelouse Cantona la montré à de nombreuses reprises, mais la plus marquante restera ce coup de pied contre un spectateur de Chrystal Palace en 1995 qui lui a lancé des insultes xénophobes après une expulsion. Ceci  value 2 semaines de prisons fermes au « King » et 9 mois de suspensions. Ce qui lui valait bien la 10ème place de ce classement !

9. Roy Keane

Irlandais jusqu’aux chevilles Roy Keane est un sacré personnage, milieu défensif, jamais fatigué et toujours acerbe dans l’agressivité. Keane rentre dans la même lignée que Gattuso et Van Bommel. Capitaine rageur de Manchester United pendant des années, Fergusson dira de lui après un match contre le Juventus en 1999 «Il était la représentation la plus imposante de l’altruisme que nous avons vu sur un terrain de football. Sur chaque brin d’herbe, il préférerait mourir d’épuisement que de perdre, il a inspiré toute l’équipe autour de lui. C’était un honneur d’être associé à un tel joueur. ».

8. Eric Di Meco

Arrière gauche de formation Di Meco est un joueur emblématique de l’om pour 2 raisons, la première est celle d’avoir tout gagné sous l’air Tapis au début des années  90 et la deuxième est son style bûcheron, taclant toujours à la limite du rouge avec une agressivité redoublée. Tacle virulent notamment lors des matchs face au PSG particulièrement engagé.

7. Gennaro Gattuso

Dans le même style que Van Bommel, Gattuso est un joueur qui ne lâche rien,  un joueur qui a la culture de la gagne. Un peu trop peut-être Gennaro est un joueur très agressif et parfois très violent. Certains diraient que la faim justifie les moyens et bien c’est l’expression qui correspond parfaitement à Gattuso. Dernier événement en date son coup de tête sur l’entraineur adjoint de Tottenham Joe Jordan, lors du match Milan-Tottenham le 15 février 2011.

6. Marc Van Bommel

Là, je m’attaque à un joueur très intelligent et adoptant un  manque de fair-play énorme sans oublier une qualité magistrale à provoquer ses adversaires. Van Bommel est le spécialiste des coups bas et de la râle en tout genre! Un petit coup par si, un petit coup par- là,  le néerlandais est un vieux grognard qui distribue parfaitement le ballon et durcis le jeu quand son équipe est en difficulté. Un petit coup de semelle par ici un tacle dans les chevilles par là et le tour est joué ! Un capitaine avec un charisme démentiel qui donne du piquant à un match sans goût !

5. Cyril Rool

« Sex, drugs and Cyril Rool » c’est ce qu’avaient écrit Les Cahiers de Football sur un de leurs t-shirts. En effet le Provençal détient un petit record ! Celui du nombre d’expulsions en ligue 1 qui est au nombre de 22 (27 au cours de sa carrière accompagnée de 187 cartons jaunes en 444 matchs). On le sait Rool est un sanguin que ce soit à Bastia, Lens, Marseille ou Nice. Cyril Rool ça me fait penser à un Tore André Flo en rogne et jouant le rôle principal de massacre à la tronçonneuse. Pas à l’abri d’un coup de poing bien placé Rool casse des nez, insulte le public et les arbitres dans un style bien à lui. Ce qui lui vaut une belle 5ème place pour un joueur de tempérament !

4. Vinnie Jones

Vinnie Jones sacré personnage du football anglais, violent Bad Boy de Wimbledon dans les années 90. Il ne valait mieux pas que ce soit lui qui  s’occupe de votre marquage sinon vous alliez passer la pire rencontre de votre vie. Paul Gascogne qui n’était pas un tendre non plus en a fait les frais tout au long de sa carrière avec pour exemple cette réplique de Jones à Gascogne « Je m’appelle Vinnie Jones, je suis un gitan, je gagne beaucoup de fric et je vais t’arracher l’oreille avec les dents puis tout recracher dans l’herbe. Tu es seul, mon gros, tout seul avec moi ! ». Jones à fait aussi parler de lui à l’aide d’une vidéo appelé « Soccer’s Hardmen » vous irez voir ce que c’est ! Mais Jones est aussi un bon gars il participe à bons nombres d’œuvres caritatives ce qui rend le personnage sympathique !

3. Pepe

Le Portugais du Real Madrid envoie autant de parpaings dans les jambes de ses adversaires que Cristiano Ronaldo ne marque de but dans son équipe. Sur le terrain sa réputation n’est plus à faire demander donc aux joueurs du Barça ou aux coéquipiers de Javier Casquero le joueur de Getafe ce qu’ils en pensent. Dernièrement il a même élargi son registre d’agression, mais cette fois elles sont verbales et envers les arbitres sur le terrain de Villareal le 21 mars dernier. Une chose est sûre, le joueur n’est pas prêt de s’assagir !

2. Nigel De Jong

Il est toujours dur d’établir un palmarès sur le quota de fracture, mais on peut dire que ce bon Nigel me facilite la tâche ! Surnommer « La Tondeuse » par le journal l’Equipe, lui-même se déclare comme un joueur violent « Je suis le destructeur de l’équipe. Une fois que mes attaquants ont perdu le ballon, l’adversaire n’a pas le droit de me passer, je suis là pour enrayer toute contre-attaque. C’est aussi simple que ça. ». Ses faits d’armes ? En 2010 il brise la jambe de l’américain Stuart Holden, il effectue un magnifique  coup de pied dans la poitrine de l’Espagnol Xabi Alonso. Et il provoque une double fracture tibia-péroné sur le Français Hatem Ben Arfa. Mais malheureusement le joueur n’est pas aussi rude en dehors du terrain ce qu’il lui vaut seulement la 2ème place !

1. Joey Barton

Bagarreur sur et en dehors du terrain (rixes , cigare écrasé dans l’œil,…) Joey Barton est plus digne du talent de catcheur, boxeur ou tout autre sport de bagarre de rue que d’un joueur de football. Ses différentes interventions permettent souvent à cette belle science que l’on appelle la médecine de s’illustrer ! C’est donc pour l’ensemble de son œuvre que je lui décerne la 1ère place de classement !

Bien sûr nous ne pouvons que finir avec une vidéo bien sentis (en effet Lorik Cana aurait pu apparaitre dans ce classement)!

PSG : Ancelotti suit-il le rythme de Kombouaré ?


Samedi 31 mars 2012, le Paris-Saint Germain a connu sa première défaite de l’ « ère Ancelotti » en Ligue 1. Les Parisiens sont tombés, sans honneur et sans surprise à la vue du niveau de jeu affiché pendant la rencontre, sur la pelouse de l’AS Nancy Lorraine.

L’herbe synthétique de Marcel Picot semble d’ailleurs être devenue un véritable piège pour tous les cadors du championnat ces dernières semaines. En effet, avant de venir à bout du PSG, les Nancéiens y ont battu Lyon lors de la 26e journée (2-0), puis Montpellier lors de la 28e journée (1-0).

Mais au-delà de ces constatations, la défaite parisienne en Lorraine, qui suit deux matchs nuls (2-2 à Caen et 1-1 contre Bordeaux), ne fait absolument pas les affaires du club de la capitale. Cette série noire de 3 rencontres sans victoire en Ligue 1 a notamment permis à Montpellier de reprendre la tête et – surtout – au LOSC (qui, dans un même temps, a enchaîné 3 victoires) de se relancer dans la course au titre en revenant à 4 points des deux co-leaders.

Quand on sait qu’au moment de l’arrivée de Carlo Ancelotti sur le banc l’équipe occupait la tête du classement avec 40 points au compteur et trois longueurs d’avance sur son dauphin héraultais, cette contre-performance est l’occasion de comparer les performances du technicien italien à celles d’Antoine Kombouaré, son prédécesseur au poste. La nomination d’Ancelotti a-t-elle permis au PSG de progresser et d’asseoir sa domination sur la Ligue 1 cette saison ?

Ancelotti ne suit pas le rythme de Kombouaré

Depuis l’arrivée d’Ancelotti, le PSG a disputé 11 rencontres en Ligue 1. Le club s’est imposé 5 fois pour 5 matchs nuls et une défaite. Avec un total de 20 points pris, le coach italien peut se targuer d’une moyenne de 1,82 point par match.

C’est pas mal. Mais est-ce mieux que ce qu’était parvenu à faire Antoine Kombouaré ? Parce qu’il est évidemment légitime de comparer le bilan des deux entraîneurs afin de savoir si le remplacement du premier par le second est justifié.

Eh bien non ! Car avec 40 points pris en 19 journées (12 victoires, 4 nuls et 3 défaites), le Kanak affiche une moyenne bien supérieure de 2,11 points pris par rencontre. De ce point de vue-là, Carlo Ancelotti, malgré le poids de son palmarès et sa réputation, n’est visiblement pas parvenu à maintenir le rythme établi par son prédécesseur.

Une tendance qui se confirme à la vue des performances défensives de joueurs au maillot frappé de la Tour Eiffel. Sous Kombouaré, ils n’ont encaissé que 17 buts en 19 journées. Soit une moyenne de 0,89 par rencontre. Mais sous Ancelotti, malgré le recrutement de grands noms défensifs tels que Maxwel, Alex et Thiago Motta à la récupération, le PSG prend beaucoup plus de buts. La moyenne s’établit à 1,36 par match pour 15 ballons au fond des filets de Sirigu en 11 confrontations.

Heureusement l’équipe parvient à surnager grâce à un rendement offensif en nette progression. Depuis l’installation de l’Italien sur le banc, les Parisiens ont planté 23 fois. Ce qui représente une moyenne de 2,1 buts marqués par match. A titre de comparaison, lors de la première moitié du championnat, ils n’affichaient qu’une moyenne de 1,63 pions par rencontre (31 en 19 journées).

Ancelotti cherche son équipe-type

Depuis que les dirigeants parisiens ont décidé de placer Carlo Ancelotti à la tête de l’équipe, 4 nouveaux joueurs ont intégré l’effectif du PSG : Maxwell, Ronand Le Crom, Alex et Thiago Motta. Mis à part Le Crom pour qui il sera difficile de se frayer une place parmi les titulaires avec Sirigu et Douchez, les 3 autres recrues semblent avoir les faveurs du nouveau coach.

Problème : ce dernier ne semble pas parvenir à mettre en place une tactique efficace. Il en a déjà testé au moins 3 différentes depuis ses débuts au PSG. Et, parfois même, il a dû adapter sa formation en plein milieu d’une rencontre, comme lors du nul arraché de justesse à Caen (2-2).

Si lors de ses premières rencontres, l’entraîneur transalpin a d’abord voulu reproduire son fameux schéma en 4-3-2-1, dit « Arbre de Noël », qui avait fait sa réputation et lui avait permis de remporter les succès qu’on sait au Milan AC, il s’est rapidement rendu compte que cette formation ne conviendrait certainement pas, à terme, au jeu parisien.

Il a, par conséquent décidé de l’adapter quelque peu et de passer à un 4-2-3-1, permettant à des joueurs comme Menez et Néné de prendre les couloirs et à Pastore d’évoluer davantage dans une position de meneur de jeu. Mais, malgré ces ajustements, le coach n’est pas satisfait et décide de revenir à un 4-4-2 plus classique lors du déplacement du PSG à Dijon. Le but étant de tirer la quintessence de ses forces offensifs en associant Hoarau et Gameiro en pointe. Mais, là non plus, ça ne fonctionne pas. Les deux attaquants ont l’air de se marcher dessus et leur rendement n’est pas celui espéré en début de rencontre. Alors Ancelotti décide rapidement de revenir à un 4-2-3-1, plus verrouillé au milieu et moins ambitieux devant.

Certains pourront interpréter ces changements comme un aveu d’impuissance du tacticien italien. D’autres pourront crier au génie de la part d’un savant connaisseur du jeu qui sait s’adapter en permanence suivant le rendement de son effectif et la qualité de l’opposition.

Toujours est-il que, sur le plan comptable, le PSG d’Ancelotti paraît moins solide que celui de Kombouaré. De plus, l’équipe qui, longtemps, n’avait qu’un seul concurrent direct pour le titre va devoir maintenant batailler avec des Lillois qui reviennent en flèche et semblent prêts à finir en trombe pour ne pas abandonner leur titre si facilement.

Marseille, les raisons d’une crise.


Presque deux ans après son doublé coupe de la ligue-championnat, L’Olympique de Marseille vie l’une de ses plus grosses crises de son histoire.

Explication sur les raisons d’une série de 11 matchs sans victoires, historique pour l’OM.

Un manque d’investissement

Après la mort de Robert Louis Dreyfus, sa veuve, Margarita avait prévenue. Elle poursuivrait l’œuvre de son mari, dès la première saison, son OM réalise le doublé championnat-coupe de la ligue . Mais Margarita en financière avertie, se rend très vite compte que Marseille vie au-dessus de ses moyens, après un recadrage tactique, elle évince le président Dassier au profit de sont conseiller historique Vincent Labrune, l’actionnaire de l’OM étant désireuse de réduire la voilure d’un club qui perd plus d’argent qu’il n’en gagne et ceux malgré les trophées gagner la saison d’avant.

Première victime collatérale du plan d’austérité, le recrutement, fini les « grands noms » qui coûtent de l’argent comme Lucho, Ben arfa, Morientes, Niang de l’année du titre…place aux Morel, Amalfitano, Brandao… Cohérent pour viser une place entre la 4ème et la 10ème du classement, plus difficile quand tu envisages les trois premières.

Du bricolage dans chaque ligne

Hormis Steve Mandanda quasi irréprochable cette saison et en qui le coach a une véritable confiance,  chaque joueur, du jour au lendemain peut ce retrouver sur le banc.

Didier Deschamps donne parfois le sentiment de bricoler, surtout en défense et au milieu de terrain , il changent régulièrement de système, faisant passer Valbuena dans la même saison, du statut de remplaçant à celui de capitaine, offrant un coup la confiance à un tel ou un tel et la reprenant plus tard.

On a donc vu Rod Fanni occuper le couloir droit ou l’axe en défense, Jordan , André Ayew et Brandao un coup en pointe un coup côté gauche de l’attaque, Valbuena en numéro 10 et sur l’aile…. Bref, on peut continuer longtemps l’inventaire, une chose est claire, les automatismes dans ses conditions…

Autre point est non des moindres, cette équipe se cherche encore et toujours un tueur devant le but, Loïc Rémy aurait le profil, mais des blessures l’éloigne régulièrement des terrains, les frères Ayew sont plus des milieux offensifs que de véritables attaquants ; enfin, Gignac qui fut recruté pour occuper ce rôle, enchaîne les blessures et les caprices de divas, dommage pour un joueur qui coûta la modique somme de seize millions d’euros et qui émarge à environ 300 000 € mensuel.

Reste Brandao véritable guerrier sur un terrain, mais qui reste limité techniquement, même si son travail de sape des défenses et un plus pour l’OM.

Un public parfois hostile.

En France, aucune autre ville n’est aussi démonstrative quand il s’agit de football que Marseille.

Le public du vélodrome est l’un de plus festif et bouillonnant capable de montrer tous l’amour qu’il porte à son club, pratique pour pousser l’équipe quand elle en a besoin et mettre la pression sur l’adversaire, mais aussi d’accueillir son équipe chérie avec sifflets et banderoles du type « deschamps et tes joueurs, cassez vous !!! » lorsque le jeu développé ne convient pas aux puissantes associations de supporters.

Difficile à gérer pour des joueurs qui arrivent de club plus modeste où la pression, les médias et les supporters ne sont plus aussi présents.

Un groupe qui éclate

A la sortie du match contre le Bayern, Steve Mandanda , capitaine de l’équipe a fait cette déclaration énigmatique, à propos de ses coéquipiers « on sent pas forcément, un groupe solidaire », ce qui entre les lignes peut ce décrypter par, chacun joue pour sa pomme.

Pas forcément une révélation dans le foot pro, mais preuve d’un profond malaise quand des phrases comme celle-là sortent en public.

Au niveau encadrement aussi les tensions sont là ; DD se voyait en manager général à l’anglaise, mais l’appareil Marseillais est complexe et les ficelles se tirent en coulisse, l’omnipotent Anigo, étant de son propre aveu un expert, est ouvertement en guerre avec Deschamps.

Malgré le recadrage de leur président et une redistribution des rôles, de petits piques se distillent encore dans la presse, dernier en dates, la déclaration de Deschamps à propos des places invendues dans les virages du vélodrome, et la supposée entente d’anigo avec les ultras en charge de la billetterie: « Pourquoi les places ne sont pas vendues? Trouvez les bonnes explications », bon pour la cohésion tout ça ….

Trois matchs, une saison.

La semaine qui arrive est probablement celle de tous les dangers, celle qui peut « redorer le blason », ou accentuer définitivement la fracture entre l’équipe et les supporters, mais aussi au sein du groupe lui-même.

En effet l’OM va jouer successivement le classico contre le PSG dimanche, recevoir mercredi Montpellier, et se déplacer samedi au stade de France pour la finale de la coupe de la ligue contre l’olympique lyonnais, leur quasi unique chance d’être Européen la saison prochaine.

Comme disait le président Olympien Vincent Labrune en interview cette semaine après la défaite contre le bayern de Munich, « c’est dans l’adversité qu’on voit les hommes », donc acte, à voir maintenant si ce groupe est vraiment celui d’un grand club du Championnat de France , quart de finaliste de champions league ou juste un « bon » club de ligue 1.