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Ligue 1 : les stats marquantes de la 18e journée


Certaines rencontres étaient chiantes, mais, dans l’ensemble, cette 18e journée de Ligue 1 a tenu ses promesses. En tout cas en termes de buts marqués. Avec 26 pions (2,6 par match), elle se situe légèrement au-dessus de la moyenne observée depuis le début de la saison 2012-2013 (2,54 buts par match).

Mais ce qu’il faut avant tout retenir de cette journée, c’est qu’à son issue, les 3 premières équipes du championnat (PSG, OL et OM) ont toutes le même nombre de points (35). A une semaine de la moitié de la saison, cette situation est assez exceptionnelle et promet un beau suspense pour le reste de l’année.

Ces 3 clubs affichent une moyenne de près de 2 points engrangés lors de chaque rencontre. Pas mal. Ils dominent également bon nombre de catégories statistiques. L’OM est ainsi leader en termes de victoires (11), PSG en termes de buts marqués (33) suivi de lyon (30) et les Parisiens sont également la meilleure défense du championnat (12 buts encaissés).

L’OGNC enchaîne

Du côté des performances collectives marquantes de cette 18e journée, il faut noter le 16e match consécutif où l’OGC Nice (OGCN) est parvenu à inscrire au moins un but. Une série que les Azuréens n’avait pas enregistrée depuis la saison 1975/1976. En s’imposant contre Evian-Thonon-Gaillard (ETG) samedi (3-2), Nice signe sa 5e victoire consécutive à domicile. Il s’agit de la plus longue série en Ligue 1 cette saison.

Le Stade Brestois 29 parvient, quant à lui, à obtenir sa 1e victoire à l’extérieur de la saison en venant à bout (1-2) du FC Sochaux Montbéliard (FCSM). Au cours de leurs 29 dernières rencontres jouées loin de leurs terres, les Bretons n’en ont remportées que 2. Ils ont perdu 16 fois et obtenu 11 résultats nuls.

De son côté, l’ES Troyes Aube-Champagne (ESTAC) est venu à bout de l’AC Ajaccio (3-2) et enregistre ainsi sa 2e victoire de la saison. La 2e à domicile pour les joueurs de Jean-Marc Furlan. Un succès qui arrive après une série noire de 8 journées sans parvenir à prendre les 3 points (4 nuls et 4 défaites) en Ligue 1. En 5 matchs joués face aux Corses, l’ESTAC remporte ainsi sa 4e victoire.

Ferret et Gignac puissance 6

Pour les performances individuelles, il faut retenir que Julien Ferret a marqué son 6e but de la saison lors de la victoire du Stade Rennais FC (SRFC) contre Valenciennes (2-0). Le milieu de terrain n’avait encore jamais atteint ce total en ligue 1. Au cours de cette rencontre, il a également délivré sa 1ère passe décisive de la saison.

Autre joueur en forme en ce moment : Dario Cvitanich. Le buteur de l’OGCN est irrésistible en ce moment et passe un palier supplémentaire en ligue 1 en inscrivant son 1er doublé lors de cette 18e journée. En 15 matchs joués parmi l’élite du championnat de France, l’avant-cente totalise déjà 10 buts. Unscore qu’un attaquant niçois n’avait jamais compté avant la trêve depuis que le club est remonté en Ligue 1 en 2002/2003. Par ailleurs, aucun Niçois n’a atteint ce total en une saison complète depuis 2 ans.

Pour finir, un mot sur un revenant : André-Pierre Gignac. L’attaquant de l’OM a inscrit son 6e but de la saison contre le Toulouse Football Club (TFC), son ancien club, lors de la victoire de son équipe (0-1). Le natif de Martigues n’avait pas marqué depuis son doublé face au PSG lors de la 8e journée. Il faut dire que, contre le TFC, Gignac n’a pas ménagé ses efforts. Il n’est entré en jeu qu’à la mi-temps mais à la fin de la rencontre, il était le joueur qui avait le plus tiré et cadré à égalité avec André Ayew (3 frappes, 2 cadrées). Mais bon, lui, il a planté et il a pas manqué un penalty…

Fair-Play financier : la crise guette les clubs professionnels français


A l’heure où la notion de « fair-play financier », chère à Michel Platini, est au centre de toutes les attentions et constitue une expression tellement à la mode qu’elle en brûle les lèvres de tous les commentateurs et journalistes sportifs spécialisés sur le football, la Ligue de Football Professionnel (LFP) dévoile des chiffres inquiétants.

Au cours de la saison 2011-2012, les comptes des clubs professionnels de Ligue 1 et de Ligue 2 ont poursuivi leur dégradation. Ainsi, selon la LFP, le déficit net cumulé des 40 clubs qui évoluent parmi l’élite du championnat a atteint 107 millions d’euros la saison dernière. A titre de comparaison, il était de 65 millions d’euros en 2010-2011.

Alors que, dans un même temps, leur chiffre d’affaires enregistre une hausse de 8,5% et s’établit à 1,349 milliard d’euros.

Inquiétudes pour la Ligue 2

La Ligue, par l’intermédiaire de son conseil d’administration qui a étudié de près les comptes annuels des équipes, ajoute que 25 clubs sont « dans le rouge » en France. Parmi eux, 9 sont en Ligue 1 et 16 en Ligue 2.

Dans le détail, la Ligue 1 affiche une perte cumulée de 60 millions d’euros, contre 46 millions d’euros en 2010-2011, pour un chiffre d’affaires de 1,135 milliard d’euros. Du côté de la Ligue 2, le résultat net est déficitaire de 47 millions d’euros. Il l’était de seulement 19 millions d’euros la saison précédente.

Pour autant, si, à la vue de ces chiffres, la situation de la Ligue 1 ne semble pas confortable, c’est bien celle de la Ligue 2 qui inquiète vraiment les instances professionnelles. En effet, les équipes de la division inférieure auront certainement beaucoup plus de mal que leurs homologues de première division à générer de nouvelles recettes. Ces clubs n’ont, par exemple, pas la possibilité de modifier leur modèle économique à l’instar de ceux de Ligue 1 qui construisent de nouveaux stades.

Et, en se penchant un peu plus sur la situation de la Ligue 1, on constate bien que tous les clubs ne sont pas logés à la même enseigne en la matière.

Cure d’austérité vs budget illimité

Ainsi, si le budget du Paris-Saint Germain (PSG) semble illimité à l’heure actuelle, permettant au club de dépenser sans compter, grâce aux apports en provenance du Qatar, d’autres pensionnaires de Ligue 1 ont recours à une gestion beaucoup plus rigoureuse de leurs dépenses.

C’est le cas notamment de l’Olympique Lyonnais (OL) qui, depuis deux ans, a dû se séparer de quelques uns de ses meilleurs éléments. Parmi les noms qui ont fait la gloire de l’OL et ont notamment permis aux Rhodaniens de conquérir leur 7 titres consécutifs de champion de France, très peu figurent encore au sein de l’effectif lyonnais.

Mais malgré tout, cette politique d’austérité comme la qualifieraient les journalistes politiques, n’a pas forcément engendré des conséquences désastreuses sur le plan sportif puisque les ouailles de Rémi Garde sont bien installées sur la plus haute marche du podium de la Ligue 1 actuellement.

Mais, la direction d’OL Groupe espère que ses effets sur ses finances seront plus visibles. En effet, pour l’exercice 2011-2012, il fait état d’une perte de 28 millions d’euros, à peu près la même qu’en 2010-2011. Grâce à la compression de la masse salariale évoquée précédemment, le groupe espère renouer avec l’équilibre d’exploitation en 2013-2014.

Des informations qui démontrent que les ténors du championnat de France ne sont pas à l’abri des difficultés financières et que l’ombre de la banqueroute plane même sur les clubs de l’Hexagone. Mais, malgré tout, par rapport au centaines de millions d’euros de dettes cumulés par les équipes anglaises et espagnoles, la LFP précise que l’endettement du football professionnel français « demeure très raisonnable ».

Alors, faute de résultats vraiment excitants au niveau européen, les formations françaises peuvent au moins se féliciter de figurer en tête du classement des gestionnaires du football. Et rien que ça, c’est déjà pas mal !

Ligue 1 : les stats marquantes de la 15e journée


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Encore une fois, la moyenne de buts par match est en baisse à l’issue de cette 15e journée du championnat 2012-2013 de Ligue 1. En effet, les rencontres du week-end dernier ont, à nouveau, été peu prolifiques avec une moyenne de 2 pions par opposition seulement. Les attaquants des clubs français semblent entrer en hibernation.

Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Puisque dans ce contexte de marasme offensif, certains avant-centres parviennent à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas notamment de Bafetimbi Gomis. Auteur de 10 buts en 15 matchs de Ligue 1 cette saison, la Panthère est parvenue à atteindre ce total minimum tous les ans depuis l’exercice 2006-2007.

Mais il n’a jamais réussi à passer le cap aussi rapidement. C’est dire s’il a sorti les griffes en ce début de championnat ! Surtout qu’à la suite de son premier triplé face à l’Olympique de Marseille (OM) et d’un nouveau pion planté contre le Montpellier Hérault Sporting Club (MHSC) lors de la victoire lyonnaise (1-0) du samedi 1er décembre 2012, le buteur de l’Olympique Lyonnais (OL) porte son total de réalisations en Ligue 1 à 82. Il devient ainsi le 3e meilleur buteur évoluant encore en Ligue 1 cette saison derrière Peguy Luyindula (86) et Ludovic Giuly (85).

Nice, équipe en forme du moment

Du côté des performances collectives, notons en premier lieu, le 5e match consécutif de l’OGC Nice (OGCN) sans défaite. En s’imposant (2-1) contre le Paris-Saint Germain (PSG), samedi, les Aiglons enregistrent même leur 3e succès consécutif. C’est la plus longue série de victoires pour l’équipe en forme du moment depuis plus de 3 ans et 4 victoires de rang glanées entre le 24 octobre et le 22 novembre 2012.

Le Stade Rennais Football Club (SRFC) obtient, quant à lui, son 4e succès en déplacement cette saison en venant à bout (2-3), non sans difficulté, de l’ES Troyes Aube Champagne (ESTAC) dimanche. C’est la 3e victoire consécutive pour les Bretons à l’extérieur. Une performance inédite pour les Rennais depuis les 4 succès de rang enregistrés entre le 29 août et le 28 octobre 2007.

A l’inverses, l’OL cartonne à domicile cette année. Les Rhodaniens ont remporté leur 7e victoire au Stade Gerland en 8 matchs joués au cours de cet exercice 2012-2013. Ils sont ainsi leaders du classement à domicile avec 21 points pris sur 24 possibles. Meilleure attaque de Ligue 1 (28 buts) avec le Valenciennes Football Club (VAFC), l’OL est également la meilleure attaque à domicile cette saison (19 buts).

Les milieux se font remarquer

Passons aux performances individuelles avec la belle prestation de Joey Barton. Pour le victoire de l’Olympique de Marseille sur le terrain du Stade Brestois 29 (1-2), le milieu anglais a réalisé 2 passes décisives. Avec 4 tirs, il est le joueur qui a le plus tenté sa change pendant la rencontre à égalité avec son coéquipier Morgan Amalfitano.

Autre milieu de terrain à s’être distingué lors de cette 15e journée, Romain Alessandrini. Le jeune joueur du SRFC a planté son 5e but en Ligue 1 dimanche après-midi. C’est le 3e au cours des 4 derniers matchs de son club en championnat. Parmi les 22 acteurs, il est celui qui a tenté le plus de frappes au cours de la partie (4).

Enfin, un petit tour du côté de VAFC pour qui Foued Kadir a marqué le 6e but de sa saison lors de la victoire contre Reims (1-0). Il en a inscrit 4 lors des 5 dernières journées. Il devient ainsi le meilleur buteur parmi les milieux de Ligue 1. La moitié de ses pions a été plantée pendant le premier quart d’heure de la première mi-temps.

Ligue 1 : les stats marquantes de la 13e journée


A l’issue de cette 13e journée de Ligue 1 2012/2013, on aurait pu tourner les projecteurs vers la défaite surprenante du Paris-Saint Germain (PSG) face au Stade Rennais FC (2-1) à 11 contre 9 sur la pelouse du Parc des Princes. Ou de l’OPA lancée par l’Olympique Lyonnais (OL) et le FC Girondins de Bordeaux (FCGB) sur la tête du classement. Mais non. Du point de vue des chiffres, c’est l’OGC Nice (OGCN) qui a marqué ce week-end de football.

Grâce à leur victoire (1-0) obtenue dimanche 18 novembre 2012 contre le Toulouse Football Club (TFC), les Aiglons enregistrent le 700e succès de l’histoire du club parmi l’élite du championnat de France de football. L’équipe y joue sa 54e saison et y a été sacrée 4 fois Champion. Elle devient la 10e formation française a atteindre ce nombre de victoires en Ligue 1. Un performance obtenue grâce à un but de Dario Cvitanich. Le 5e en Ligue 1 pour l’attaquant. Tous ont été marqués au cours des 7 dernières journées.

Brest maître en sa demeure

Parmi les autres performances collectives remarquables et, n’en doutons point, remarquées, la 1e victoire depuis la 5e journée pour le FC Lorient qui est venu à bout de Lille vendredi (2-0). Les Bretons ont ainsi mis un terme à une série de 7 matchs consécutifs sans prendre les 3 points (4 nuls et 3 défaites). Les joueurs de Christian Gourcuff en ont également profité pour en finir avec une autre série : 8 journées de rang en prenant au moins un but.

Autre formation bretonne victorieuse ce week-end : le Stade Brestois 29. Les footballeurs de Brest engrangent leur 5e succès en 6 rencontres jouées à domicile depuis le début de la saison. Ils sont invaincus dans leur stade Francis Le Blé cette année (5 victoires et un nul). Vainqueurs samedi face au SC Bastia (3-0), les ouailles de Landry Chauvin n’avaient pas remporté un match par 3 buts d’écart depuis le 30 novembre 2010 (4-1 à domicile contre Lens). Soit près de 2 ans.

On reste à l’Ouest, mais on descend un peu vers le Sud. Direction Bordeaux, où le FCGB a enchaîné un 28e match consécutif sans défaite à domicile contre l’Olympique de Marseille (OM). Les Girondins comptent 19 victoires et 9 nuls face à leurs rivaux marseillais. Depuis qu’ils jouent en Ligue 1, les Bordelais ont battu les Olympiens 31 fois en 50 oppositions sur leurs terres (31 victoires, 15 nuls et 4 défaites).

Quand Costil n’est pas là, Ndiaye danse dans les buts rennais

En ce qui concerne les performances individuelles, il faut noter le 1e doublé en Ligue 1 de Larsen Touré. L’attaquant brestois a tiré à 4 reprises face à Bastia – total le plus élevé de la rencontre – et a donc fait mouche pour la moitié de ses tentatives. Sur les deux seules qu’il a cadrées en fait.

Un autre joueur évoluant dans un club breton a fait parler de lui ce week-end. Cheick Tidiane Ndiaye, entré en jeu pour remplacer Benoît Costil expulsé, a largement contribué à la victoire rennaise contre le PSG. Le gardien a réalisé 13 interventions décisives au cours de la rencontre. C’est le total le plus élevé cette saison en Ligue 1. Parmi elles, le portier a réussi 4 arrêts et 9 détournements. Une performance exceptionnel à ce poste.

Et on termine ce tour des stats marquantes de la 13e journée avec un passage à Saint-Étienne. Lors du match nul (2-2) de l’AS Saint-Étienne (ASSE) dans l’antre d’Evian-Thonon-Gaillard (ETG), Max-Alain Gradel a marqué le 1e doublé de sa carrière en Ligue 1. L’attaquant international ivoirien en est à 3 réalisations cette saison dont 2 à la suite de passes décisives de son compère Pierre-Emerick Aubameyang. Pas égoïste, il a lui-même délivré 2 offrandes pour permettre à son compère d’attaque chez les Verts d’inscrire 2 de ses 8 buts cette année.

Top and the Flop (Episode 13)



C’est le début de semaine, tu déprimes après une journée de galère? Et bien ton Top and the Flop est là pour toi !
C’est parti !


Manchester City le rescapé du weekend?

Manchester City a pris seul ce weekend la tête du classement, puisque seule équipe du trio de tête comprenant entre autres Manchester United et Chelsea a gagné ce weekend. C’est avec surprise qu’ils passent en tête puisque depuis le début de saison City est plutôt décevant enchaînant le bon et le moins bon, en plus des résultats plutôt mitigé en Champions League. Mais au final, les Citizens sont toujours là !

La Fiorentina en embuscade

Dans son antre de Artemio Franchi l’équipe de Florence est intraitable cette année. La preuve encore hier avec leur victoire 4-1 contre l’Atalanta Bergame. La formation de Vincenzo Montella devient au fur et à mesure de plus en plus séduisante. Un football offensif, un bon mercato enregistrant l’arrivée de bons joueurs de ballon comme Aquilani, Borja Valero, Matias Fernandez et David Pizarro. La Viola après un départ poussif semble bien partie pour jouer les fortes têtes tout au long de la saison.

Lyon ça pétille !
Vainqueur de Reims, hier sur le score de 3-0 , les Lyonnais ont donc pris place sur le podium de la Ligue 1. Les Lyonnais confirment leur bon début de saison et peuvent maintenant afficher leur ambition. Malgré le budget serré et les départs de certains cadres, les Gones jouent sans complexe et pourraient même être titrés champions d’Automne avant de peut-être pouvoir rêver de titre de champion de France !


Paris entame sa traditionnelle crise de novembre

Certes Rennes a été héroïque samedi soir au parc en l’emportant 2-1 à 9 contre 11 après l’expulsion du gardien Costil et de Makoun. Mais le PSG n’a pas su trouver la faille pour l’emporter, privé de Zlatan, les hommes de Carlo Ancelotti ont semblé perdus. Avec 1 point en 3 matchs la traditionnelle crise de novembre bien connue au PSG se profile à l’horizon.

Jeunechamp, la zone mixte comme un ring
Samedi soir, à Valenciennes le défenseur Montpellier a pété les plombs puisqu’il a agressé un journaliste de l’Equipe qui avait publié dans la semaine un article sur le champion de France. Un article qui n’était visiblement pas du goût de Cyril Jeunechamp, qui a sorti les poings en zone mixte. Connaissant le style d’article de nos collègues Anglais, Allemand, Italien ou Espagnol, on se dit que si Jeunechamp avait joué à l’étranger il purgerait déjà une peine de prison pour meurtre. Encore une fois un membre de l’équipe de Montpellier nous montre toute l’étendue de son intelligence.

QPR s’enfonce encore
Après une nouvelle défaite 3-1 ce weekend à domicile contre Southampton, QPR 20 ème de Premier League avec 4 points en 12 matchs est l’équipe qui totalise le moins de points sur les 5 gros championnats européens (Angleterre, Allemagne, Espagne, France, Italie). Restons objectif la formation de Mark Hughes est bien parti pour descendre en Championship à la fin de la saison. Chaque saison il faut un épouvantail à chaque championnat et cette année c’est tombé sur les Queens Park Rangers.


Allez pour finir ce TATF comme d’habitude 3, 4 minutes de bonheur avec les plus beaux buts de la semaine dernière.

Ligue 1 : les stats marquantes de la 11e journée


Encore une journée de championnat plus prolifique que la moyenne en cette saison de Ligue 1 2012-2013. Avec 2,70 buts inscrits par match, les clubs français ont réussi à dépasser de peu la moyenne enregistrée depuis le début de l’année parmi l’élite française (2,64 buts par rencontre).

Et le fait le plus marquant de cette 11e journée de Ligue 1 est, bien entendu, le succès des Stéphanois au Parc des Princes face au Paris Saint-Germain (1-2). L’AS Saint-Etienne met ainsi fin à une série de 7 oppositions sans victoire face aux Parisiens. Et, de plus, c’est la première fois depuis le 4 février 1979 (victoire 4-1 à domicile) que les Verts parviennent à s’imposer face aux joueurs de la capitale en ayant concédé au moins un but.

Marseille joue la défense et VAFC l’attaque

Autre performance collective remarquable – et remarquée – de ce week-end, la victoire de l’Olympique Lyonnais (OL) contre le Sporting Club de Bastia (5-2). C’est la première fois depuis le 6 mars 2011 que l’OL inscrit 5 buts dans la même rencontre (succès 5-0 face à l’AC Arles-Avignon). De plus, avec 10 frappes cadrées sur 16 tentées, les Lyonnais enregistrent leur meilleure performance depuis le début de la saison.

Une édition dans laquelle l’Olympique de Marseille (OM) commence à faire figure d’épouvantail pour les clubs qui le reçoivent. En s’imposant sur la pelouse de l’AC Ajaccio (0-2), les Marseillais obtiennent leur 4e succès en 6 déplacements cette année. Et, à chaque fois, les joueurs d’Élie Baup n’ont pas encaissé le moindre but. Avec 12 points pris sur 18 possibles, l’OM est la meilleure équipe à l’extérieur cette saison.

C’est l’équipe surprise de ce début de championnat mais c’est également la meilleure attaque de la Ligue 1 jusqu’à présent. Le Valenciennes Football Club (VAFC) a marqué 23 fois cette saison. Et les supporters du club doivent être heureux puisqu’au cours de 3 dernières rencontres à domicile, VAFC a planté à 13 reprises !

Steed Malbranque signe son retour à Gerland

On entame le point sur les performances individuelles avec un revenant. Steed Malbranque a minscrit son premier but en Ligue 1 depuis le 27 janvier 2001. Le milieu de terrain de l’OL n’a marqué que 5 fois dans le championnat de France au cours de sa carrière, dont 4 fois au stade Gerland. Lors de la victoire de son club face à Bastia, il a également délivré la 3e passe décisive de sa saison. La 3e à domicile.

Au cours de la victoire du Stade Brestois contre Lorient (2-0), vendredi 2 novembre 2012, Eden Ben Basat a marqué le 4e but de sa saison. Tous ont été inscrits à domicile. Depuis qu’il est arrivé en Bretagne, l’attaquant a planté 75% de ses pions au stade Francis Le Blé. L’air marin lui réussit bien visiblement….

Enfin, du côté de Valenciennes, Grégory Pujol a réalisé son 1e doublé en Ligue 1 depuis le 17 septembre 2011 (face au Dijon FCO). Il s’agit de la 8e fois qu’il parvient à une telle performance depuis ses débuts dans le championnat de France. Avec un total de 62 réalisations dans le championnat de France, il est le 6e meilleur buteur encore en activité en Ligue 1.

Top and Flop (épisode 3)


Troisième épisode de votre nouveau rendez-vous hebdomadaire, « Top and the Flop ».

On change pas une formule qui marche alors comme chaque lundi, on vous fait part de ce qu’on a aimer et ce qu’il serait bon d’oublier.

Michel , et ça « Bastos ».
Une semaine après sa magnifique bicyclette, le Lyonnais qui souhaite rester malgré le bon de sortie de ses dirigeants récidive.
Un coup franc qui file directement dans le but mesuré à… 113kmh, rien que ça.

Gignac décisif
On l’avait quitté sur la liste des transferts sous l’aire Deschamps, on le retrouve en pleine forme, affutée et surtout décisive sous les ordres d’Eli Baup. Face à un champion de France en titre poussif, Amalfitano profite des faiblesses de la défense montpelliéraine pour récupérer la balle et décaler Gignac sur la gauche qui ajuste Mandanda, du Dédé comme on l’aimait à la grande époque.

Super Landreau
Le LOSC n’a pas gagné, mais s’il n’a pas perdu et c’est en grande partie grâce à Mickaël Landreau.
Des arrêts de classe internationale que Didier deschamps, présent dans les tribunes n’a pas manqué d’apprécier. Alors un retour dans le groupe France ? On le sera très bientôt avec la liste de l’équipe de France dévoilée mercredi par le sélectionneur.

 L’arbitrage voit rouge.
Trois journées de championnat et déjà quinze cartons rouges, c’est beaucoup, surtout si l’on compare avec la saison dernière où les hommes en noir avaient sorti seulement sept cartons. Une sévérité assez déroutante de la part de l’arbitrage qui depuis cette saison a pour consigne de la part de la direction technique de ne plus donner d’interview et qui n’a pas donné des réunions de près saisons avec les joueurs comme c’était le cas les saisons précédentes.

Sochaux, ça sent déjà le chaud !!!
Il y a des clubs pour lesquels on sait que la saison va être longue, le FC Sochaux Montbéliard fait partie de ses équipes. Trois matchs, trois défaites, Martin , Perquis, Maïga , et bientôt Boudebouze transféré c’est toute la colonne vertébrale de l’équipe qu’il faut remplacer et vite. On ne voudrait pas être médisant, mais ça sent la Ligue 2 tout ça.

Les stades se vident…
Après cinq journées en Ligue 2, l’affluence totale connait déjà une baisse d’environ 100 000 spectateurs. 30 % en moins par rapport à la saison dernière. Il serait peut-être temps pour la LFP et BeInSport de se remettre en cause avant de continuer à détruire ce championnat.

Cette semaine 2 bonus!

-1-
Notre nouvelle mascotte ce nomme Yaya Banana joueur du FC Sochaux et qui ce week-end lors du match Reims-Sochaux a perdu un duel contre un adversaire plutôt particulier.

-2-
Un très beau but de Osvaldo joueur de l’AS Roma ce week-end contre Catane. On vous laisse apprécier.

Ligue 1, Un avenir économique ?


       Alors que le football français est en pleine crise financière (chute des droits TV, dette de 114M € en ligue 1 en 2010/11) on peut commencer à s’inquiéter de l’avenir économique de la ligue 1.

Quels peuvent être les impacts de ces crises ? Peut-on espérer un impact des clubs à budget  « Qatari » ? Qui seront les perdants, les gagnants , comment la ligue va t’elle pouvoir retomber  financièrement sur ses pieds ?

Nous allons, pour cela, essayer d’expliquer les impacts de cette crise et d’analyser les propositions actuellement avancées par  l’UEFA et la FFF.

La crise Française

La crise du football français a débuté en 2008 et s’est largement accentuée entre 2009 et 2011 comme on peut le voir sur ce diagramme (fig 1)

Figure 1

 

(ndlr: produit hors mutation : revenu excluant les revenues de transferts; résultats net: bénéfice des clubs de ligue 1 et ligue 2)

Alors que les revenus attribués aux clubs étaient en augmentation, ces derniers, au contraire, ont été incapables de finir leur saison avec un bénéfice net ces deux dernières années.

En ce qui concerne le marché des transferts, il est facile de se rendre compte que les clubs français sont obligés de se servir de la vente de joueurs pour pouvoir rester économiquement stables (exemple: vente de Varane du RC Lens au Real Madrid, où le budget de vente de 10M€ est entièrement utilisé pour rattraper le manque financier due à la relégation, ou encore les ventes de l’AS Monaco toujours en déficit entre 96 et 141M€)

Qui plus est, ces problèmes financiers accentuent fortement les écarts entre les clubs, étant donné que pendant que les clubs endettés vendent pour se stabiliser, les clubs a situation stable continue à fortement acheter. (fig 2)

Figure 2

 

       C’est pour ces raisons qu’apparaît une forte augmentation de capitaux propres au sein des clubs afin de pérenniser ces derniers. L’exemple le plus probant étant bien sur celui du PSG et des Qataris, et c’est malheureusement ce genre d’exemple qui risque d’entraîner petit a petit le championnat français à devenir un business championship où les capitaux ne seront  plus gérés et contrôlés par la DNCG (direction nationale de contrôle de gestion)

Un projet Business pour solution?

       Alors que la DNCG demande à réformer le fonctionnement  de  la Ligue1, les présidents de clubs, tout d’abord contre cette idée, passent à l’offensive en proposant un championnat tourné vers un « big four » à l’anglaise (bien que bien moins perceptible ces deux dernières années) et un championnat à l’Allemande:

       En effet ils souhaitent transformer  la ligue comme suit :

       16 équipe dont 2 relégables et match barrage entre les 3 à 16emes.

       Format sûrement le plus rentable actuellement en Europe mais aussi le plus élitiste et enfonçant la ligue2 dans les plus profonds méandres…

       Alors que la ligue 2 n’a jamais été plus passionnante que ces deux dernières années avec du jeu, de l’engagement et un équilibre entre les clubs (14points séparant  le premier du dernier, 9points entre le premier relégué et le premier promu au bout de 13journées (tiers du championnat), cette proposition rendrait cette compétition vide d’intérêt et offrirait beaucoup moins de chance à des clubs comme Arles-Avignon de pouvoir vivre une ligue 1.

En ce qui concerne le big four a la française, les présidents proposent de favoriser  les clubs possédants de grands stades.

 (plus généralement les stades pouvant accueillir les matchs de l’équipe nationale:  Lyon, Marseille et Paris en priorité puis Lille. Rennes, Lens, Bordeaux et Saint-Étienne)

Elle consisterait à partager 60% des droits TV aux trois premiers clubs  pour que ceux-ci puissent se concentrer sur la C1 afin d’augmenter les revenus actuels et l’engouement à leur match, et les 40% restants en priorité aux 5 autres clubs pour que ceux-ci puissent devenir des outsiders et ainsi donc laisser une certaine animosité à la Ligue 1…

Ce qui donnerait sûrement un partage de cette forme(fig3):

Figure 3

 

Autant dire que la lutte pour la relégation deviendrait quasiment  plus intéressante à surveiller car moins financière et plus engageante.

La question qui tombe maintenant est de savoir si l’on souhaite un championnat français rentable mais vide de sens ou un championnat disputé (ou voir l’OM/PSG/OL relégué est encore possible) mais qui ne rapporte pas de sous ?

La FFF et l’UEFA n’ayant pas d’autre projet sous la main actuellement étudieraient donc actuellement cette possibilité… et  les rapports annuels de la DNCG ne pourront qu’ajouter  une pression à ces deux fédérations pour trouver  au plus vite  une solution.

Bilan

Le bilan économique français devient alarmant et aucune solution qui conviendrait à tous n’a encore été proposée. Nous risquons de trouver dans les années à venir une Ligue 1 capitaliste afin de la rentabiliser, et ainsi pouvoir ré attirer la convoitise des medias, au détriment d’une ligue 2 attirant de  plus en plus de spectateurs, passionné de foot de qualité (facilité d’accès grâce au projet Cfoot).


Le football rend-il con ?


« Animo sana in corpore sano » (« Un esprit sain dans un corps sain ») est un véritable crédo sportif. Si bien que certains ont même choisi d’en faire une marque spécialisée dans l’équipement des athlètes (Asics). En revanche, si un simple coup d’œil permet de s’assurer de la sanité du corps des footballeurs, un tel verdict est souvent plus difficile à prononcer pour ce qui est de leur esprit.

Le footballeur professionnel est rarement réputé pour sa malice, son intelligence ou sa culture générale. En témoignent certaines sorties médiatiques dont le sens, la syntaxe et la grammaire feront certainement souffrir plus d’un sage de l’Académie Française. Mais ce déficit de réflexion ou ce manque d’aptitude personnelle dont paraissent souffrir de nombreux footballeurs professionnels se matérialise aussi par certaines mésaventures.

Blessures stupides

On le sait, la condition physique d’un sportif de haut niveau est primordiale. Les athlètes doivent donc, à tout prix, faire en sorte de se préserver des blessures. Dans le cadre professionnel, ceci s’effectue grâce à la préparation et aux entrainements. Mais une fois, rentré chez lui, le footeux semble avoir plus de mal à éviter certaines « conneries » qui lui vallent parfois de se blesser gravement.

Le dernier exemple en date est celui de Rémy Vercoutre. La doublure d’Hugo Lloris, à l’Olympique Lyonnais souffre d’une rupture du tendon du pied droit survenue lors d’un accident domestique. On n’en sait pas beaucoup plus sur les circonstances de ce malheureux événement. Selon Bernard Lacombe, le portier aurait fait une chute chez lui, en mettant « le pied sur quelque chose de pointu… »

L’archétype de la blessure dite « stupide » qui n’est pas sans rappeler la mésaventure de son prédécesseur à Lyon, Grégory Coupet. En octobre 2006, l’ancien gardien international s’était mutilé le poignet en voulant installer des étagères chez lui. Il avait finalement écopé de 7 points de suture et avait manqué un derby capital face à l’ASSE.

Mais, Lyonnais rassurez-vous, ce type d’accidents cons n’est pas l’apanage des gardiens de l’OL. Non, les corps de nombreux autres footballeurs professionnels ont eux aussi fait les frais du manque de sanité de leur esprit. On se souvient, bien sur, de Santiago Canizares, ancien gardien du FC Valence qui, en 2002, alors qu’il était sélectionné avec l’équipe d’Espagne pour participer à la Coupe du Monde s’était coupé le tendon du pied en voulant rattraper une bouteille de parfum qu’il avait déséquilibrée en sortant de sa douche. Le goal n’a donc pas pu participer au mondial et s’est vu détrôné définitivement par Iker Casillas qui ne lui a, par la suite, jamais laissé une chance de récupérer sa place.

Mais la palme de la blessure la plus idiote de l’histoire du football moderne revient sans conteste à Steve Marlet. En 2004, l’attaquant est appelé par Jacques Santini pour jouer avec les Bleus lors de l’Euro. Trop heureux de sa sélection, le joueur ne se sépare plus de son accréditation qui lui permet de pénétrer dans l’hôtel qui héberge l’équipe de France et dans les vestiaires. Sur le bord du terrain, il s’amuse comme un gamin avec le cordon élastique de son pass. Malheureusement, un mouvement trop brusque propulse le carton vers le visage de Steve Marlet et le coin du document vient heurter son œil. La cornée est déchirée… Résultat : Steve Marlet ne prendra part à aucune des rencontres des Bleus à l’Euro 2004 qu’il vivra intégralement sur le banc des remplaçants.

Un sport qui rend con ?

Alors face à de telles mésaventures, on peut légitimement se poser la question : le football rend-il con ? A moins qu’il soit nécessaire, à la base, d’être con, pour se tourner vers ce sport comme peuvent le laisser penser le comportement et les chants de certains supporters.

Mais on peut également supposer que c’est la pratique du foot qui rend certains footballeurs plus cons qu’ils ne le sont déjà. Pour les professionnels, ceci peut s’expliquer par leur mode de vie. Ils intègrent un centre de formation, souvent très jeunes, et petit à petit, toute leur existence finit par tourner autour du ballon. Si bien que, finalement, à force d’être assistés, ils en deviennent inadaptés à certaines situations quotidiennes qui nous paraissent banales mais qui se transforment en réels dangers pour leur intégrité physique.

De plus, un chercheur hollandais, Erik Matser a démontré, en 1999, qu’un footballeur, même amateur, qui multiplie le jeu de tête a de grandes chances de développer des problèmes de concentration et de mémoire. A en croire les conclusions de ces recherches, il apparaît évident que le foot rend con.

Et, pour finir de vous convaincre, il suffit d’évoquer les récentes péripéties de Mario Balotelli à Manchester ou le mythique accident de la route de Mathieu Valbuena. Le 24 décembre 2010, le joueur de l’Olympique de Marseille, alors en vacances dans sa famille à Bordeaux, décide de fêter Noël avant l’heure en s’offrant une Lamborghini. Alors, pour faire joujou avec sa nouvelle acquisition, « Petit vélo » prend le parti d’aller faire un tour sur la Rocade. Il appuie sur le champignon pour voir un peu ce que son bolide a dans le ventre. Mais il perd le contrôle de son véhicule et le bousille littéralement en venant percuter un rail de sécurité. Heureusement personne n’est blessé dans l’accident mais la bêtise de Valbuena aurait pu être beaucoup plus dramatique.

Ligue 1 : le point sur les rencontres de la cinquième journée


Après deux semaines de trêve pour cause d’affrontements internationaux entre sélections, la Ligue 1 fait son grand retour samedi 10 septembre 2011.

Et cette cinquième journée de championnat s’annonce d’ores et déjà passionnante. Avec plusieurs rencontres à suivre de près et pas mal de chamboulements en vue. En tête du classement plus particulièrement.

Sept matchs se dérouleront samedi 10 septembre 2011 et trois autres le lendemain. Faisons un point sur les forces en présence et les enjeux de chacune de ces oppositions.

Saint Etienne – Lille :

Une rencontre qui promet d’être très intéressante. En effet, les deux clubs affichent le même nombre de points : 7. Lille est septième avec 2 victoires, 1 match nul et 1 défaite et les Verts sont huitième avec exactement le même parcours. Les deux équipes ont également un goalaverage identique. C’est don le nombre de buts marqués (6 pour Lille et 4 pour l’ASSE) qui les départage.

Si leur parcours est identique, les deux formations ne sont certainement pas dans le même état d’esprit. Après des débuts poussifs avec un nul à Nancy et une défaite à domicile face à Montpellier, le champion de France 2011 reste sur deux victoires consécutives à Caen et, surtout, contre Marseille. Les Lillois auront donc à coeur de faire un bon résultat dans le Chaudron pour continuer sur leur lancée et remonter dans le classement.

En revanche, du côté stéphanois, la dynamique est inverse. L’ASSE a perdu à Sochaux lors de la quatrième journée. Un résultat qui faisait suite à un nul 0 à 0 à Marseille. L’équipe marque un peu le pas après ses deux victoires lors des deux premières journées.

Les Verts devront donc surfer sur leur bon résultat en Coupe de la Ligue (victoire 3-1 contre Bordeaux) et proposer du jeu pour surprendre le LOSC. En cas de victoire, les deux équipes peuvent prétendre – au moins mathématiquement – à la première place du championnat.

Dijon – Lyon :

Après une défaite 5-1 à domicile face à Rennes lors de la première journée, on a peut être un peu vite enterré les Dijonnais. On voyait en eux, les successeurs d’Arles-Avignon.

Mais les promus se sont bien ressaisis et reste sur une série de trois victoires (2 en championnat et une en Coupe de la Ligue). Ce match face aux Lyonnais apparaît donc comme un bon moyen de confirmer la bonne forme actuelle du club.

Mais ça va pas être facile. Car, en face, l’OL arrive en forme et avec pas mal de confiance. En effet, l’équipe pointe actuellement à la deuxième place du classement et reste sur une victoire 2-1 face au leader, Montpellier.

Les joueurs de Rémi Garde viendront donc en Bourgogne pour prendre les trois points et compter sur un faux pas des Héraultais pour espérer leur ravir la première place.

Bordeaux – Evian TG :

Une rencontre très importante pour deux équipes à cinq points. Le début de saison des Girondins est loin d’être idyllique. Après une défaite surprise lors de la première journée contre des Stéphanois plutôt chanceux, les Marine et Blanc ont réussi à enchaîner deux nuls et une victoire capitale à Valenciennes, dans les toutes dernières minutes.

Les points sont là mais le jeu se fait encore attendre. De plus, les protégés de Gillot auront à coeur de s’imposer à Chaban-Delmas et offrir à leurs supporters une première victoire à domicile.

Pour leurs adversaires, la situation est tout aussi délicate. Il reste sur deux défaites consécutives : face à Dijon en championnat et à Lens en Coupe de la Ligue. Il s’agira pour eux, samedi soir, de créer la surprise pour rompre cette dynamique et engranger des points en vue du maintien.

Une rencontre à suivre qui promet d’être très disputée.

Sochaux – Lorient :

Voilà un match qui a tout pour ravir tous les amateurs de beau football. Ces deux équipes ont réalisé une très belle saison 2010/2011. Elles ont proposé du beau jeu tout au long de l’année et leurs retrouvailles, samedi soir, espérons-le, risquent de produire des étincelles.

Au classement, les deux clubs comptent sept points. Sochaux est devant, à la sixième place, grâce à un goalaverage de +1. Lorient pointe à la neuvième position avec une différence de but de 0.

Pour Lorient, il s’agira samedi de confirmer après les victoires, en championnat contre Nancy et en Coupe de la Ligue face au voisin, Guingamp. Et pour Sochaux, une victoire serait la bienvenue pour continuer sur la lancée entamée il y a deux semaines avec une victoire 2-1 contre Saint Etienne. UN succès permettrait aux Doubistes de reléguer un peu plus leur élimination de la Ligue Europa au rang des mauvais souvenirs.

Ces deux équipes peuvent mathématiquement prétendre à la première place à la suite de cette cinquième journée.

Caen – Toulouse :

Toulouse est la bonne surprise de ce début de championnat. L’équipe pointe à la troisième place avec sept points. Ils peuvent donc éventuellement devenir leader en battant les Caennais et en comptant sur des contre performances de Lyon et Montpellier.

Mais il leur faudra, pour cela, faire mieux que ce qu’ils ont proposé face au PSG (Défaite 3-1 au Stadium) et à Nice (Défaite 2-1 au Stadium, en Coupe de la Ligue). Le TFC reste donc sur une mauvaise dynamique qu’il espère renverser samedi soir.

Quant aux Caennais, après une première saison en Ligue 1 encourageante, ils semblent bien décider à continuer leur chemin et à s’imposer dans l’élite. Ils font un début de championnat moyen mais ont eu le malheur de rencontrer Lille et Rennes coup sur coup. Deux défaites à la clé. Ce qui est dommage car les Normands avec réussi à remporter leur deux premières rencontres.

AC Ajaccio – Valenciennes :

Les Valenciennois sont revanchards. Ils estiment avoir été lésés à plusieurs reprises par les arbitres au cours des quatre premières journées. On se souvient du coup de gueule de Pujol après la défaite à domicile face au FCGB.

Dernier du classement avec seulement un point au compteur, les Nordistes doivent l’emporter en Corse samedi s’ils veulent recoller avec le peloton. Mais les Ajacciens devraient leur opposer pas mal de résistance.

En effet, les joueurs Corses, tout juste promus, ne comptent, eux, que deux points. Ils seront certainement très motivés face à leur public et feront tout pour remporter leur première victoire en Ligue 1.

Marseille – Rennes :

Certainement l’affiche la plus prometteuse de cette quatrième journée. Rennes confirme sa bonne saison 2010/2011 et pointe à la cinquième place avec sept points. Une victoire à Marseille pourrait donc permettre aux Bretons de monter sur la première place.

Mais les Marseillais ne l’entendent pas de cette oreille. Leur début de championnat est plus que laborieux et ils pointent à une triste seizième place avec seulement trois points au compteur. Aucune victoire jusqu’à présent, cette année.

C’est donc le moment ou jamais pour les Olympiens d’enfin s’imposer. Une victoire à domicile ferait du bien à tout le monde : aux supporters, aux joueurs et aux dirigeants. Encore faut-il que les joueurs de l’OM soient capable de hisser leur niveau de jeu.

Cette rencontre qui se jouera en décalé, à 21 heures, risque d’être disputée. Si une des deux équipes marque en début de match, on pourrait assister à un festival de buts.

Montpellier – Nice

Montpellier continue lui aussi sur la lancée de sa belle saison 2010/2011. Le club est actuellement leader avec neuf points. En revanche, il reste sur une défaite 2 – 1 face à son dauphin, l’Olympique Lyonnais.

Il faudra donc que les Montpellierrains fassent preuve de caractère pour renouer avec la victoire dimanche après-midi.

Face à eux, les Niçois n’ont que deux points dans la besace. Mais ils restent sur une belle victoire à Toulouse en Coupe de la Ligue et devraient donc tenter de surfer sur cette dynamique.

Nancy – Auxerre :

Revanche du match de Coupe de la Ligue remporté par l’AJA, à Nancy, 2 à 1. La saison s’annonce d’ores et déjà très longue pour les Lorrains qui ne comptent qu’un seul point marqué lors de la première journée face à Lille. Après s’être fait sortir par les Bourguignons, ils tenteront de renverser la tendance et de s’imposer enfin à Marcel Piquot.

Pour les Auxerrois, le situation est moins délicate. Le club reste sur une belle victoire 4-1 face à Ajaccio, en championnat. Il pointe actuellement à la douzième place avec cinq points. Une victoire dimanche après-midi permettrait aux Bourguignons de se donner un peu d’air pour la suite.

Paris SG – Brest :

Paris semble commencer à trouver son jeu et reste sur une série de quatre victoires en Ligue Europa, championnat et Coupe de la Ligue. L’équipe est actuellement quatrième Ligue 1 et se doit de confirmer face à des Bretons, légèrement poussifs en ce début de saison.

Avec quatre matchs nuls en quatre rencontres, les Brestois sont un peu lents à l’allumage cette année. Ils pourraient donc se réveiller et créer la surprise dimanche soir à Paris. Mais leur tâche s’annonce vraiment compliquée car Paris semble vraiment supérieur.

De plus, le club de la capitale à la possibilité de prendre la tête en cas de victoire face à Brest et de faux-pas de Montpellier, Toulouse et Lyon. Un « Paris Breste » qui aura certainement bon goût !